lundi 30 juin 2008

These are rock hard times.

Yeah, rencontre avec des gens. Des gens bien. Enfin je pense. Marrant. Quand on écrit "des gens bien", "bien" ne prend pas de "s".
Bref.
Mon pote Nico m'a filé une chanson, une pépite, bon reste à trouver le titre, mais c'est somme toute un détail puisqu'il y a déjà l'ossature du truc, la mélodie vocale et le texte.
Hier enregistrement de maquettes et répet avec Lwi (ou Lui, pour le pas le citer), un fan de Tyler Durden tout comme moi.
That was fuckin' cool.
J'attends la vidéo shootée il y a peu de "Drunk in Paris" avec mon pote Romain avec impatience, il doit la finaliser ces jours-ci.
Et aujourd'hui on the road again, je prends le train direction la capitale.
Semaine chargée : concerts, répets, maquettes.
Et j'ai hâte de mettre en ligne les photos de Flavie histoire d'enfoncer le clou.
Mais pour être à la hauteur de ces photos il faut... bosser, bosser, bosser.

vendredi 27 juin 2008

Remember when you used to be a rascal.

Prendre une nouvelle année, ça fait mal comme dirait l'autre Christophe...
enfin, passé un certain stade en même temps on s'y fait.
Concert à la Loco avant-hier soir, super salle, navette constante entre les 3 étages, ambiance assez folle, anarchique et rock'n roll comme j'aime.
Y a même les Shades qui ont tout pété dans la loge et qui ont renversé une table à 5 centimètres de ma guitare. Si eux ont les moyens de s'en acheter plusieurs, moi en tout cas c'est la seule folk que j'ai, alors merde les gars ! ;)
Attention quoi.
Be careful.
Ecriture de chansons aujourd'hui, espoir de les enregistrer ce week-end.
Plein de CDs à écouter : Johnny Cash, Polnareff, Wild Beasts.

mardi 24 juin 2008

In Bleeker Street.

Réduction d'un artiste à sa capacité à procréer, en négligeant involontairement ses chansons, ses concerts.
La pseudo-popularité qui s'étiole de jour en jour.
"Le temps a passé, seules restent les pensées" (Michel Polnareff)
La rage de réussir, malsaine, car elle sous-tend dans le cas K. une envie d'écraser tels des cafards les gens qui lui ont cherché des poux.
Ouais, les insectes.
J'allais oublier les blattes.
Lire des choses pas très sympathiques au gré de mes pérégrinations nocturnes sur la Toile.
Prestations de merde, aseptisées, transparentes, comme voilées.
Je suis bien mieux dans les limbes.
Je suis comme les deux voyageurs du Loup-Garou de Londres, je préfère pénétrer à mes risques et périls dans la Lande, dans les sentiers interdits, quitte à ce que la route soit plus longue et la Croix plus lourde.

lundi 23 juin 2008

I'm with the band.


Petite photo de mon passage à St-Lô (merci Claire ;)
Je fomente mon coup d'éclat, je réfléchis à mon futur line-up, au son de celui-ci, je découvre, hébété, les Wild Beasts, qui risquent de bien plaire à un pote à moi...

dimanche 22 juin 2008

Almost Famous

Rentré de St-Lô, malade. Encore. Depuis 2, 3 jours, en gros depuis la veille du concert.
C'est insupportable.
Une allergie chronique, mais qui cette fois a dégénéré.
Nez bouché, yeux qui brûlent, cette subtile envie de les déchirer, cette impression de presque jouissance lorsqu'on les frotte sans s'arrêter, toux légère, chat cotonneux dans la gorge, enfin que du bonheur.
3 heures environ pour arriver sur le lieu du concert, peur qu'il pleuve ou qu'il vente, au contraire le beau temps fut au rendez-vous, ainsi que les gens sympathiques (qui ne savaient plus si je venais de la Star Ac' ou de NS) et les sandwiches graisseux agrémentés de frites molles, semblables à des verges fatiguées.
Le concert fut bref mais intense, les lunettes descendaient sous l'effet de la transpiration abondante et du soleil pleine face.
Une très bonne soirée, beaucoup de monde, de chaleur humaine.
J'espérais enregistrer ce dimanche, mais le surmenage et la maladie m'ont forcé à annuler.
A contrecoeur.

jeudi 19 juin 2008

Whenever this world is cruel to me

Journée amiénoise hier : j'y ai revu pas mal de gens, ai traîné en ville, me suis fait agripper le bras, et puis avec un pote on a shooté une vidéo bien roots à l'ancienne (avec un cadre verdâtre et vaseux) de ma toute nouvelle chanson, "Drunk in Paris" (titre non définitif).
Les canards et les poules d'eau ont rythmé à leur façon cette ode à l'éthylisme, et du coup j'ai hâte de voir le résultat.
Puis soirée avec Mr Glam-rock à se montrer des compos, rituel d'une irrégularité sans failles mais auquel nous nous prêtons dès que l'état d'esprit (mélancolique hier soir pour ma part... wouah les rimes, bravo K.) convoqué par le rosé est là.

lundi 16 juin 2008

In the heat of the night

Tout juste revenu de Direct 8, grands moments là-bas, rencontres avec des gens dont on se faisait des a prioris assez fake fake fake, comme quoi...
Tout arrive.
Ecoute d'un songwriter qui m'a mis une claque.
Faut que je bosse ! ;)
Et au passage, que je me remette au sport.
Ma boulimie de projets prend des proporions pantagruelesques : j'espère pouvoir shooter une vidéo d'une nouvelle chanson cette semaine avec un pote, un truc roots et à l'arrache (comme ça a toujours été le cas jusqu'à maintenant, ben ouais pourquoi changer les bonnes habitudes : c'est dans les vieux pots, etc...)
Hé hé.
Et puis j'enregistre bientôt de nouvelles maquettes, je dois également travailler mon set pour la Fête de la Musique, de nouvelles options de concerts tombent, et ça c'est cool.

samedi 14 juin 2008

Lazing on a Sunday Afternoon.

Fatigue extrême, complaisante, qui me fait me dire que les limbes sont belles, Dieu qu'elles sont belles, et que l'estime de soi est une valeur qui s'étiole dès lors que le sommeil devient disparate.
Choix de photos, les planches sont magnifiques, putain que je suis content, et puis le travail porte ses fruits, pas mal de concerts de prévus, tout ça grâce au Tömanager, l'homme pluridisciplinaire et multi-facettes dont j'avais grandement besoin.
Faste fête vendredi soir, dans un cadre de ouf, puis hier les Nuits de Feu dont je n'ai hélas vu que le début. Je devais faire partie du jury mais au dernier moment on ne m'a pas donné le matériel pour voter. Dommage, j'aurais aimé me trouver du côté de ceux qui jugent, après tout ce temps passé à être disséqué sous les projecteurs.
Aujourd'hui repos (du moins j'espère), préparation de l'émission de télé de demain soir, et puis travail sur mes toutes nouvelles compos... Miam.

mardi 10 juin 2008

Pawisse.

En cyber, dans la capitale.
A Nation.
Suis arrivé hier matin.
Répétitions ce matin.
Les deux phrases sont devenues une phrase, partagée avec Peter Sunson.
Les deux anomalies du casting ensemble.
Les deux rock and folkeux qui vont faire un concert ensemble le 18 juillet à Lagarde.
Envie d'écrire, un bouquin pourquoi pas, sur l'envers du décor.
ça me taraude pas mal j'ai envie de dire.
Il fait beau, je vais aller prendre l'air, demain on est enfermé alors il faut profiter !
Visiter les beaux quartiers.

dimanche 8 juin 2008

Waitin' for the train

Douleur à l'oeil, dérangeante.
Beau temps = allergies.
Je pars d'ici 1h pour Paris, afin de répéter mes 2 phrases pour le Grand Show tout entier dédié à la gloire du gagnant.
Du coup cette nuit j'ai surfé un peu sur Google en tapant "Kristov" histoire de me refaire un peu mal en lisant la bile déversée à l'époque. Et puis y a des trucs qui m'ont plu, des gens qui ont saisi le truc.
Des personnes qui ont compris la geek-attitude.
Geeks Unite.
Nerd ? Non, pas quand même.
Bon, à part ça, des dates plutôt pas piquées des hannetons se profilent à l'horizon, et ça c'est cool.
Et j'attends les résultats du shoot de samedi avec impatience, exactement comme j'attendais le mardi soir quand j'étais en CE2.

samedi 7 juin 2008

Time

(ma chanson préférée de Bowie, soit dit en passant).
Photoshoot ce matin.
C'était rapide et bon.
Maquillé comme une voiture volée.
J'ai gardé le make-up et j'ai déambulé ce soir dans les rues avec ma gueule de cocaïné terminal, juste histoire de voir les réactions sur les faces des gens.
Comme d'habitude, ça chuchote de toutes parts, jamais en face ça c'est certain.
Peur ?
Provocation ?
Envie de faire rire ses amis ?
Peut-être vaut-il mieux ne pas savoir au final.
Ai revu un pote hier, quasi-Londonien désormais, j'espère aller le voir chez lui très bientôt.
Demain c'est Messe, et lundi matin je pars pour Paris, revoir tous mes camarades télévisuels, ça va être drôle.
Yes.
J'ai envie de me remettre à composer sérieusement.

vendredi 6 juin 2008

Give my love to Rose.

Hier je me suis endormi.
En pleine journée.
ça ne m'arrive que TRES rarement.
Bon, ok, ce fut après l'absorption en quantités massives de très bon vin, dans un restaurant parisien, mais quand même, mince quoi.
Très bon repas cependant.
En plus on m'a offert le nouveau Weezer ! Je vous le conseille, ainsi que MGMT, The Last Shadow Puppets et le Live at Folsom Prison de Johnny Cash.
Bon, et puis l'après-midi a été rythmée par des photoshoots (bientôt sur ma page !!!), une vidéo où j'ai eu ma première expérience de lip-sync... j'ai super hâte de voir le résultat.

mercredi 4 juin 2008

Lack of iron and of sleeping

Yeah, hypra désolé de ne pas avoir pu bloggé hier, mais la journée fut chargée, je ne suis même pas rentré chez moi...
ça a commencé le matin par des essais dans un showroom, fringues Castelbajac et Beatles en pagaille, le cerveau embrumé un tantinet malgré plusieurs cafés ingurgités.
Puis vint l'heure de la pause-repas : je ne vous conseille pas les sandwiches Subway.
Moment anthologique dans ma courte vie ensuite, puisque j'ai pénétré dans les appartements d'un de mes héros, Patrick Eudeline.
Pour achever cette lumineuse journée, nous avons ourdi avec une fine équipe des plans photographiques, à venir. Wait and see !
Après une courte nuit dans le canapé d'un couple d'amis j'ai pris le train, une douche, un café, puis me suis rendu aux balances de mon concert d'aujourd'hui, qui avait lieu, en plein air, sur la pelouse d'un hôpital psychiatrique.
Je m'y étais déjà produit il y a quelques mois, mais à l'époque c'était dans l'enceinte de l'établissement.
Cet après-midi le temps fut fluctuant, mais la pluie évitée, les gens au rendez-vous et l'expérience étrange, fascinante, drôle, émouvante et destabilisante.
Tout ce que j'aime.

lundi 2 juin 2008

Fuck Ikea

Les grands magasins, attendre, bouillir, ne plus arriver à respirer, les couples modèles ou qui essaient de se persuader qu'ils s'aiment en achetant des chambres à coucher choisies dans un commun élan sur le nouveau catalogue, les enfants traumatisés par des visites à répétition dans ces enceintes aseptisées, le jus d'orange façon Tang qui en devient presque pétillant, l'attente interminable aux caisses, le retour vers des Temps Oubliés où l'on haïssait au plus haut point la chaleur des lieux qui nous paraissaient sans intérêt, l'argent qui se déverse dans une hémorragie orgiaque, tout cela dans le but de se construire un cocon rassurant, artificiel et semblable à des milliers d'autres.

dimanche 1 juin 2008

Tales from the South

Revenu tout juste de mon périple dans le Sud...
Quelle aventure, mes amis.
Déjà on descend de l'avion, il pleut ! Alors que je m'attendais à un temps de rêve : raté.
Bon, bien sûr par la suite ça s'est amélioré mais quand même.
Mince.
On nous conduit sur le lieu du concert, qui va avoir lieu sur une plage.
Il y a pire comme cadre.
Bon, ok il y a du vent, mais le décor me dépayse grave et ça c'est cool.
Balances, réglages, boeufs, on déconne, puis on va se reposer à l'hôtel, et le concert débute, je joue au fil du set quelques reprises, je me fais plaisir en guitare-voix, avec pour seul plafond le Ciel.
Les gens sont là en masse, et même s'ils viennent me voir comme ils viendront voir les ex-candidats de l'année prochaine le contact est toujours bon.
J'ai un peu de mal avec cette étiquette mais c'est aussi grâce à cette émission que le public qui se déplace à mes concerts s'est élargi.
Curiosité ? Freak show on the road ? Réel engouement pour mes compos ?
Purée j'en sais rien, d'ailleurs je ne prends pas le risque de jouer mes chansons.
Après le show rencontres avec les gens, discussions sympathiques sur la plage, puis repas nocturne sous les étoiles et sortie en boîte arrosée de champagne après un trajet en voiture dont je suis encore étonné d'être sorti vivant.
Le lendemain, le petit déjeuner a lieu au Mc Do du coin, puis séance de dédicaces funny funny, même Géante j'ai envie de dire.
Le concert du soir a lieu encore une fois près de la mer et ça fait du bien.
L'hôtel où l'on loge est superbe, la vue est magnifique et je vais me ressourcer quelques minutes sur les rochers. Méduses mortes et yachts sans le lointain me fascinent et arrêtent pour quelques instants le cours de mon existence speedée.
Arrivés sur le lieu du crime à venir, on checke vite fait les guitares puis l'on se retranche dans les loges pour déconner et jouer quelques reprises de Bowie, The Verve et Oasis pas piquées de hannetons.
Le spectacle commence, il fait un peu froid, je suis fatigué et légèrement amer.
Mais les gens sont au rendez-vous et il est hors de question de les décevoir alors j'y vais à fond.
Ensuite on mange, très tard, je disserte sans savoir m'arrêter sur des sujets sujets (2 répétitions volontaires dans ce blog, sauras-tu les trouver) à polémique, on boit du rosé puis on fonce dans une autre boîte, cette fois située sur une plage.
After matinal après tout ça sur le port de Saint-Tropez avec des croissants et des pains au chocolat succulents.
Je dors 1h à l'hôtel puis on reprend l'avion pour la capitale, avec dans la housse déchirée de ma guitare le Uncut spécial Bowie qui me remplit de bonheur.