vendredi 30 mars 2012

samedi 24 septembre 2011

De retour.

J'ai eu ma chance. Seulement, je ne peux m'empêcher d'espérer. Toujours. J'ai même l'impression que mon coeur bat de plus en plus vite. Il va y avoir un paroxysme, j'en suis sûr, un point d'orgue, obligé. Bon, bref, ces jours-ci j'ai la sueur qui me coule souvent dans le dos, c'est le manque. Ma voix s'est cassée le 21 juin dernier aussi, c'est pour ça (entre autres) que j'ai pas trop donné de nouvelles. Puis je suis parti dans des endroits sympas, et quand je suis revenu j'ai eu pas mal de mauvaises surprises. Après c'était mieux, et je me suis remis à écrire et à espérer. Bon, ouais y a toujours des gens vénéneux, des abrutis qui parlent dans mon dos, qui sifflent, qui me haranguent, qui me jugent, mais j'essaie de porter ma croix avec panache même si elle me broie le dos. Le tout c'est de ne rien montrer ! Même si la sueur me brûle, quoiqu'on en dise. Avec MBG on s'éclate, on joue dans les bars et ça me fait un bien fou, je m'amuse comme un gosse. Et puis en ce qui concerne mon "PROJET", je répète pour l'Elispace, c'est le 1er octobre et ça risque d'être un bon moment. Ensuite y a quelques dates, mais ce qui m'excite vraiment ces temps-ci c'est de travailler sur de nouvelles chansons. Il y en a une qui s'appelle "Rue des mauvais garçons", et elle me plaît beaucoup. Et puis avec des amis on prépare mon futur clip, aussi.

samedi 27 novembre 2010

T'en redemanderas.

Je paye, je crache.
Je deviens vénéneux, je vois plus la fin, je vois plus le jour ; tu te souviens du brouillard dans "Les Autres" ?
Ben le matin pour moi, c'est ça, les routes de campagne sans fin, avec du Creedence ou du Lennon, des best-of rayés bien sûr, sinon ça serait pas moi.
Et ma vie se congèle ainsi, se fige, se cristallise, et la facilité du truc serait de s'enfoncer dans cette médiocrité, cette fadeur, mais merde je m'y refuse.
Je tourne en rond néanmoins, comme un lion qui entasse de la colère, de la hargne, sans broncher, presque méticuleusement. Et les rares moment où on me donne une scène de fortune, en ce moment je les chope au vol et je me donne en spectacle, pathétique funambule déversant sa bile fangeuse devant un parterre ne sachant que faire de ses mains.
Le micro devient phallique, les chansons un exutoire nécessaire.
De plus en plus, le son des instruments amplifiés me rend dingue, hystérique.
Et le doux son des instruments folk m'apaise et me pousse à écrire des choses pastorales.
Cette dichotomie s'accentue d'année en année.
Qu'est-ce que ça donnera en 2011 ?
On est en droit de se le demander.

jeudi 11 novembre 2010

At night.

La nuit, je compose.
Un maximum, bébé.
Et je ponds des trucs qui me satisfont assez.
Le must serait de voir poindre ces petits bouts de moi en studio, dans un avenir proche.
Bon, en attendant voici un lien vers une interview de votre serviteur (merci Samy !) :
Interview Kristov Leroy
Et un autre vers une vidéo de " Si tu veux", captée au Cirque d'Amiens il y a peu, en 1ère partie du très sympathique Gaëtan Roussel (merci Thomas !) :

lundi 1 novembre 2010

Mes obsessions refont leur apparition...

... ainsi que mon envie de blogger, qui avait, bizarrrement, disparu.
Ou peut-être que je n'avais, tout simplement, pas le temps.
Quelques concerts récents m'ont, au choix donné envie de tout arrêter, ou de ne jamais lâcher l'affaire.
Il est quand même étrange de passer, en trois jours, d'un gig en 1ère partie de Gaëtan Roussel au Cirque d'Amiens à une prestation intense mais très mal perçue dans un bar à Beauvais.
M'enfin.
Je me plante souvent, quand même.
Du coup je me terre chez moi, en solitaire dans ma pièce à musique et je compose des trucs, ça s'accumule même pas mal.
Faudrait que je pense à mettre en ligne, tiens.
"Notre page", "5. A tes lèvres", "Un tour de piste", "Stay 4 the night", "The ocean", et plein d'autres, c'est un peu mes enfants et ils crèvent de voir la lumière du soleil.
Je donnerais cher pour les faire monter sur scène, aussi.
Mais y a du taf avant.
Tiens, pour finir, voici 2 liens : cliquez dessus, devenez fans de Gush sur Facebook et "likez" les vidéos en question, je vous en saurai gré !
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samedi 4 septembre 2010

Les soirées parisiennes.

(je déconseille la suite aux âmes sensibles. Ceci est une description d'une soirée dans les tréfonds, les soubassements de l'âme Humaine. J'ai volontairement maquillé certains noms).
Il est 22h. Avec Jean-Gui, on arrive sur les lieux, exhibant fièrement à l'entrée du Pavillon Royal nos invits.
ça pue le riche ici, le mec qu'a jamais trimé à l'usine, ça sent l'avocat, l'école de commerce, le gel et la coke.
Les meufs ont toutes des minijupes en cuir, enfin j'ai cette impression tenace pendant environ 20 minutes.
Jean-Gui se dirige vers le bar, ok on va prendre un verre, histoire de rentrer doucement dans le bain, enfin dans l'océan quoi.
Effectivement on est en pleine mer, la nuit, et c'est infesté de requins. J'ai le vertige, y a personne comme nous ici.
Bastien vient me parler, il me regarde depuis quelques minutes déjà, mais j'avais l'impression qu'on s'évitait du regard et qu'il allait en être ainsi jusqu'à la fin de la soirée, mais non apparemment il a quelque chose d'important à me dire.
"J'arrête pas d'écouter la chanson que tu as écrite, faut vraiment qu'on bosse ensemble tu sais. On se fait un déj' quand ?"
Ses yeux ressemblent à des billes noires. Le squale. Moi, je reste peinard dans ma cage aquatique.
"Ben écoute, je suis flatté. Quand tu veux !"
Il me fait un signe étrange de la main, et s'éloigne.
Jean-Gui discute avec une fille blonde qui ressemble à la chanteuse des Plasticines en moins connue.
J'en profite pour aller aux toilettes pisser un coup.
Putain, ça glisse dans les gogues, et je préfère pas savoir pourquoi.
Je me plante, je me dirige vers les femmes, je pousse la porte, et là vision d'horreur ces cons ont oublié de fermer à clé, et je me tape donc la vision du chanteur des Neest en train de se faire sodomiser vigoureusement par son DA.
Merde !
Du coup j'urinerai plus tard.
J'en profite pour faire le tour du propriétaire, la "party" se célébrant sur plusieurs salles dédiées.
Des hôtesses proposent des boissons énergétiques, et j'ai envie de dire : pourquoi pas ?
Je me laisse donc tenter, et je dois avouer que ça revigore pas mal, pour le coup.
Jean-Gui tape le bout de gars avec Jessica, pour qui j'avais essayé d'écrire plusieurs trucs, essuyant après pas mal d'essais un vent phénoménal. J'arrive, détruisant d'un coup d'un seul leur intimité naissante, et elle me tape la bise, bronzée et dynamique à mort : "Comment tu vas, Chris ? ça fait super plaisir de te voir !"
Elle assure grave.
On parle pas des chansons et de l'échec calamiteux qui m'a miné en juillet.
En fait j'écoute même pas ce qu'elle dit et je me barre comme un malpropre, sans même qu'ils le remarquent.
Ensuite je me souviens qu'on a dansé sur des groupes cool à la mode que les filles kiffent, que des stagiaires sont venus me parler de la Nouvelle Star, que ça m'a fait chier, je me souviens de discussions stériles qui m'auraient foutu la pêche y a un an.
Mais depuis j'ai changé, et pas eux.
Il est 5h et je dois prendre le premier train, baby.