jeudi 25 septembre 2008

Rideau.

Merci à toutes celles et ceux qui sont venus aux derniers concerts.
Je termine ma semaine musicale à Compiègne, et ensuite je me retire.
Exil en Belgique, puis écriture, composition, et retour indéterminé.

mardi 23 septembre 2008

Antibes sous la pluie.

Eh oui, il suffit que je pointe mon nez dans le Sud pour qu'il y pleuve !
Bon, ok sorti de l'avion le ciel était au beau fixe, mais vers 18h, après les balances, le temps s'est mis à changer.
J'ai pris peur et me suis réfugié à l'hôtel.
Quel concert.
Une joie également de retrouver quelques amis.
Et puis les gens, éminemment sympathiques, les enfants et les ados qui vous prennent en photo, ceux qui sont fascinés par le côté télé.
S'ils savaient... s'ils connaissaient ma vie.
Maaaaaaaaa viiiiiiiiiie.
C'est de Alain Barrière ça, non ?
Dur quelquefois d'expliquer à plusieurs reprises dans une soirée qu'apparaître dans la petite lucarne ne m'a pas servi à grand chose, m'a fait perdre pas mal de choses et a énormément ébranlé l'image que j'avais de moi.
Alors on trouve des parades : "ouais, je travaille sur un album" ; "ça m'a amené pas mal de contacts".
Putain je suis dark.
Alors après une après-midi dominicale dans le train et un retour fracassant dans la vie active lundi matin, je me dis en ce mardi que je dois apprendre à relativiser : depuis ce télé-crochet je bosse avec des gens bien. Des gens passionnés et talentueux, que ce soit dans la photo, dans la musique ou dans le management.
Je me dis que je suis une belle tête de con quand même, toujours à me plaindre.
Calimero, quelqu'un ?

(Thanxxx to Karine Lopez)

vendredi 19 septembre 2008

I'm so tired

Waouh. Je me demande comment je tiens encore debout.
Rentré à 4h cette nuit après une soirée un peu folle au Globo.
Ah les soirées Ullmann c'est quelque chose.
Seulement, conjuguer ce mode de vie avec un boulot (enfin, plusieurs boulots) est quelque chose de quelque peu... ardu dirons-nous.
Mais je suis là, fidèle au poste, et demain je me mettrai en route aux aurores pour Antibes. Je profiterai de l'hôtel pour travailler quelques chansons que j'ai en chantier.
Mon ami Patrick Eudeline disait hier que chanter ça n'est pas du plaisir, ce ne doit être que souffrance et travail.
Quand je vois la tête que je fais sur certaines photos, je ne suis pas loin d'adhérer à ses dires en ce qui concerne le côté souffreteux.

(Photo du talentueux Stéphane Portier)

mercredi 17 septembre 2008

Drunk in Paris ?

Je voulais intituler ce post "The nitty-gritty", car ça correspond bien à l'éthique de ma vie du moment, jusqu'au moment où j'ai reçu dans ma boîte mail une proposition de projet concernant la mise en place dans certains magasins "branchés" de la capitale d'une boisson alcoolisée portant mon nom. Bon, c'est à l'étude, donc je vous fais confiance pour garder ça secret, mais pour les fêtes de Noël vous devriez tous pouvoir vous biturer la gueule en mon nom.
Vous porterez des toasts jusqu'à l'écoeurement en pensant à mon cerveau fracturé.
Les journées sont longues, je n'arrête pas, je travaille, je travaille, je travaille plus. Pour gagner plus, mais mon compte souffre d'une hémorragie grâce aux dettes contractées suite à l'émission-phare du printemps sur M6.
Dove sont des enc..és.
Est-ce que j'ai certains de leurs produits dans ma salle de bains ?
Si c'est le cas, penser à écrire un post-it dans la journée afin de tout jeter ce soir.
Demain je fais partie d'un jury rock'n roll au Globo, ça va être marrant, faut juste que j'arrive à l'heure car je finis tard.
Je trouve ça absurde, comique et tragique à la fois : me saigner aux quatre veines, travailler dans tous les sens la journée afin de subvenir à mes besoins, et parallèlement à tout ça, certaines nuits je me transforme en Kristov, celui qui chante (comme dirait Michel) et qui est quelquefois invité dans les soirées.
Est-ce qu'ils savent que je suis concassé, fragile et pauvre ?
Ce week-end je pars à Antibes, un peu de soleil ne peut certainement pas faire de mal à ma peau blafarde.
Puis on se remettra au boulot pour les concerts à venir.


(photo de Williams)

lundi 15 septembre 2008

Pain is so close to pleasure

Lundi, retour au boulot...
Merde je déteste ce que je viens d'écrire.
Bref.
Les deux derniers concerts ont été enrichissants, décevants, positifs, négatifs, AC, DC, plein de promesses, frustrants, déviants, influencés par la venue Papale.
La frustration est-elle à la base de TOUT ce que je fais ?
Fustration de ne pas voir plus de gens à mes concerts (est-ce ma faute ?), frustration de ne pas pouvoir broyer ma guitare (parce qu'après je n'aurai pas les moyens d'en racheter une, même une Squier).
Un concert des Boogeymen se prépare, et tiens, voici une photo de moi au Globo, soirée mémorable. J'y reviens, ce jeudi 18 septembre, je ferai partie d'un jury rock'n roll, ça risque d'être drôle.

mercredi 10 septembre 2008

Les Reptiliens

Je me lance dans divers projets. Je ne sais si mon organisme va tenir, si ma constitution fragile va supporter tout ça, mais qu'importe. Au pire, il y a les drogues.
Bon, toujours est-il qu'en rentrant hier, exténué, je me suis vautré dans le canapé.
D'un oeil éteint, j'ai regardé "Desperate Housewives", pourtant l'une de mes séries préférées.
Je commençai à tourner de l'oeil et me préparai à rejoindre ma couche lorsqu'en zappant sur la Grande TF1 j'entendis le jingle de mon émission préférée.
Toute la fatigue accumulée depuis 7h15 du matin s'envola soudain.
Disparue.
La question que je me pose est : pourquoi est-ce que j'atteins quasiment l'orgasme en matant ces pauvres hères désoeuvrés, jaloux et possédant tous le même appartement blanc et décoré de façon aberrante ?
Est-ce qu'il existe un coffret DVD ?
La meilleure émission du PAF n'est pas reconnue à sa juste valeur, aidez-moi dans mon lourd combat.
Rejoignez-moi dans ma Croisade.

mardi 9 septembre 2008

Bourgeois tu m'as trahi.

Parfois quand je vais dans les toilettes de gens qui sont plus aisés que moi, ou qui ont réussi leur vie, je me plais à uriner à côté.
Je me sens mal à l'aise en société, mais je me fais peur car j'ai de moins en moins de mal à être aussi hypocrites que certaines personnes que je côtoie et qui me perforent lorsque j'ai le dos tourné.

lundi 8 septembre 2008

How to disappear completely and never be found

Vernissage d'expo photo + concert des Rascals vendredi soir : après une semaine harassante, voilà qui conclut fort bien les choses. Alors bien sûr j'ai dormi sur le retour, mais rassurez-vous (enfin je dis ça, peut-être que ma survie vous importe peu, finalement) je ne conduisais point.
Confirmation que le mauvais goût fait partie intégrante de ma nature: je parle souvent s'excréments et j'aime les Manic Street Preachers.
J'ai passé mon dimanche à me préparer mentalement pour la semaine qui arrive (TRES chargée, mais c'est une perspective assez excitante) et j'ai composé une petite ritournelle au riff arpégé en La Mineur.

mercredi 3 septembre 2008

Wouldn't it be nice ?

Waouh. Les dates tombent en ce mois de septembre. ça pleut même !
Efficacité du Tömanager en ces temps bientôt automnaux.
De mon côté, ma schyzophrénie est à son apogée : je ne sais où donner de la tête et les projets se bousculent, s'entrechoquent entre eux.
Je me sens quelque peu excité, mais perdu également.
Je m'éparpille, si vous voulez.
Vous voulez ?
Pardon.
Et c'est marrant, même si je garde un souvenir désastreux de mon passage à la télé, qui a quand même foutu une partie de ma vie en l'air, paradoxalement c'est depuis ma sortie de la petite lucarne que je fais des rencontres artistiques extraordinaires.
Ah oui, et je suis à fond dans les Beach Boys en ce moment.

lundi 1 septembre 2008

The Boogeymen

De retour au boulot après un week-end assez mouvementé...
Léger retour dans le temps : départ jeudi midi pour Bruxelles avec The Man Who, dans le TGV nous rencontrons Why Care et P.S., puis nous devisons comme nous avons coutume de le faire pendant la durée du trajet (court ma foi).
Arrivés à la gare de Bruxelles nous nous engouffrons dans un taxi puis on arrive à l'hôtel où nous sommes censés passer la nuit, mais qui nous sera utile surtout pour répéter et composer une chanson dylanienne en diable.
On se décide ensuite à sortir un peu faire les touristes du côté de la Grande Place (magnifique) et on croise au détour d'un bar à bières le grand Sail on Sailor.
Sur les coups de 19h30 un autre taxi nous emmène à la grande soirée de rentrée d'un magazine TV : petits fours, vedettes de la télé-réalité et champagne à profusion
en seront les ingrédients principaux.
Deux ou trois heures plus tard on doit néanmoins se réveiller et se mettre sur le départ pour Paris : un concert des Boogeymen a lieu le soir-même, à la Mécanique Ondulatoire.
Paris et ses places impossibles à trouver quand justement on a besoin de garer sa voiture pour aller faire la balance.
Mais on retombe sur nos pattes et les réglages se font dans la bonne humeur grâce à la sympathie des ILMN et à l'hospitalité du Maître des Lieux, Fred.

Un kir et un kebab-bousilleur d'estomac plus tard, c'est à notre tour de jouer.
L'endroit est génial, une sorte de Cavern à la française.
Que c'est bon de rejouer en électrique devant des gens !
Je jubile et en fais, pour cette raison, un peu trop, mais qu'importe je m'amuse comme un enfant, et Dieu sait que ça faisait longtemps.
Alors pour marquer le coup je pète une corde.
Les chansons sont rallongées, on medleyise à fond les gamelles (vive l'accouplement contre nature entre "Be my Baby" et "Last Christmas" de Wham! ou de "Stand by me" et "Crocodile Rock").
Il y a de plus en plus de monde et il fait de plus en plus chaud au fur et à mesure que le concert avance, mais à un moment il faut se rendre à l'évidence : nous devons rendre les armes et mettre un terme au concert.
Merci Greedo, Black Mamba et The Man Who.
Merci Tömanager, Stéphane, Fred.
Merci au cafard du kebab.