lundi 31 août 2009

Rude awakening

Soirée près du Bois de Boulogne, on passe des prostitué(e?)s à l'open bar blindé de stars sans transition, surréaliste.
On déambule dans ces couloirs sablonneux, au début forcément un peu timides, puis peu à peu galvanisés par toute cette ambiance de fête.
On croise des gens vus à la télé ou entendus à la radio, d'autres que l'on connait bien, et puis mine de rien il est déjà 5h !
Pendant ce temps Oasis a splitté.
Aujourd'hui je pars répéter, plusieurs sessions, excitation, frissons, fonçons.

mercredi 26 août 2009

Waiting for the man.

Ces jours-ci, je gamberge.
Après une session (en deux temps) estivale de studio excitante et galvanisante au Grenier, je tourne en rond.
J'ai hâte de jouer ces titres, qu'ils existent en live.
En fait je me rends compte que ça ne m'était pratiquement jamais arrivé, d'enregistrer des chansons avant de les jouer en concert.
Enfin, disons qu'on en a jouées certaines à l'International, mais dans des versions assez brutes, et depuis pas mal de choses ont changé ça et là, à l'intérieur.
La première est un hymne aux groupies, ou plutôt l'histoire de la quête désespérée de l'une d'entre elles.
La deuxième a été enregistrée une première fois sur mon téléphone portable, ensuite sur un ordi par mes soins : à cette époque je la pensais très Lou Reed circa "Walk on the wild side" ou Bowie, voix doublée, ce genre. Bien entendu comme souvent la version du Grenier s'est éloignée de tout ça.
Quant à la troisième chanson de cette session style colonie de vacances, il s'agit d'un titre pied au plancher, Tarantino rencontre Cosmos 1999 sur un fond de première fois.
Et donc avant, avant tout ça, ma mentalité était : une chanson doit être jouée au moins une bonne vingtaine de fois en concert avant d'être gravée sur bande.
A la Nirvana quoi.
Mais maintenant je me rends compte que l'inverse est hyper-excitant également, et on a le champ libre pour tous les possibles, la seule limite étant de réfléchir quand même à l'épreuve du live.
J'espère jouer l'une de ces nouvelles chansons à Cannes, le 5 septembre.
Autrement, vu Inglorious Basterds, grave kiffé, envie de le revoir, pétaradant et jouissif, et place beaucoup d'espoir en ça :

vendredi 21 août 2009

Virée en bar.

Je voulais fêter ça.
La fin du mix, la joie d'avoir ces titres sur bande.
Alors on sort, et c'est wild.
Direct.
Atmosphère malsaine, que j'ai l'impression de quasiment créer.
Parano de ouf.
Les gens chuchotent, me regardent de travers, je dois rester impassible, assumer d'avoir fait ça.
Le serveur me parle mal, j'ai envie de le gifler à cause de sa réflexion qui me fait me sentir comme un enfant de 6 ans, mais je n'en fais rien.
Je préférais l'atmosphère lynchiéenne mais calme du bar d'avant.
Ici les gens ne sont pas discrets et parlent de moi, éloignés de quelques poignées de décimètres.
Bien heureusement, quelques doux moments de rigolade ont pu faire oublier tout ça.

mercredi 19 août 2009

Back to Le Grenier

It's hot these days... Pretty hot.
Des changements s'opèrent en profondeur.
Je relis mes textes, une dernière fois, avant Demain, le jour des voix.
Excitation, comme toujours.
Le contraire et j'arrête.
Ci-dessous quelques photos de récents concerts, par l'ubiquiste Stéphane Portier.



vendredi 7 août 2009

Back from Le Baron.

Tournage au petit matin, sortie de boîte éméchée pour un film de Guillaume Canet avec Jean Dujardin, on m'a mis de l'eau sous la chemise et de la cire dans les cheveux pour que j'aie l'allure suintante.
Puis scène en intérieur, au son de "Are you gonna be my girl" des Jet : coolos.
Ci-dessous un lien vers une vidéo où l'on parle des Commoners :
Yo

lundi 3 août 2009

Sweet baby, I need fresh blood

Un jour, promis je vous raconterai tout ce qui se passe en ce moment.
Le problème, c'est que même moi j'ai du mal à poser des mots sur les événements de cette période où tout va vite.
Quelques bribes, qui me reviennent : semaine dernière à fond les manettes, répétitions rurales entre Commoners, puis Parisian Shock, puis direction le Grenier, studio-cocon de l'ami Aslak, où furent aplanies les premières trames de "Backstage G.", "In my apt" et "SWAL" (titres de travail bien entendu que tout cela).
Encore une fois, satisfaction énorme, tout comme lors des sessions de "REM" et "Poupée de verre", peut-être même davantage d'ailleurs.
Entre toutes ces choses, je réalise, en sortant, en déambulant dans mes habits de Bukowski du pauvre, toute l'agressivité de certaines personnes à mon égard.
Phares cassés, insultes, regards haineux.
M'enfin.
Puis hier découverte de l'International, équipe très cool, concert rock, Dieu que c'est bueno de se défouler sur scène après avoir été enfermé tout ce temps, Scofield-style.
Bancalos mais enthousiastes sur les nouvelles chansons jouées, comme ça à l'arrachée, mais l'on rôde mes chéris.
On rôde pour mieux continuer bientôt le travail entamé au Grenier, d'ici là moi je dois écrire, encore et encore.

Voici une vidéo de "REM" enregistrée live à la Chapelle en avril 09.
La chanson a pas mal changé depuis, je la poste ici car on a oublié de la jouer hier ;)
(Merci à Romain & Tanguy !)