samedi 31 octobre 2009

jeudi 29 octobre 2009

Je tisse ma toile.

Marrant de voir un combo du coin pratiquer un rock très proche de ce que je faisais il y a déjà quelques années avec mon groupe défunt, Leave...
ça me fait sourire et ça me rend amer en même temps.
Bref.
De mon côté, compositions en salle de bains et écriture fiévreuse.

lundi 26 octobre 2009

Good Feeling

Le genre de concert qui remonte sacrément le moral.
Pourtant rien n'était bien parti : une journée sur la route, sous la pluie, kebab froid et sans âme à midi, tout cela n'augurait rien de bon quant à la qualité du spectacle nocturne.
Arrivée en speed à la Fnac (vidéo ci-dessous de l'un des morceaux joués, merci Stéphane !!!), asseyage sur le tabouret, plantage traumatisant sur la 1ère chanson, bon bref.
Le temps de se mettre dans le bain, et c'était parti, on s'est retrouvés avec Julien à deux comme au temps où on jouait dans cette configuration étrange. Pénétrante ?
Puis ce fut le moment des balances à la Lune des Pirates, celui également de l'interview avec Stéphane et ses amis, après vint celui de la pizza, de l'élaboration de la set-list, du traditionnel verre d'avant-concert, et finalement celui du concert mes amis.
Et là, bonheur retrouvé après le goût amer du Batofar et de son organisation bancale.
La salle était aimante et chaude, les gens avenants et participatifs, et tout cela a réchauffé mon coeur.

vendredi 23 octobre 2009

This is a tricky situation.

I've only got myself to blame.
La musique est un cancer.
Je tire vers le bas.
Fuyez.
"Control" est un putain de film, et "Dust in the wind" de Kansas une putain de bonne chanson, comment puis-je aimer les deux, merde ?
Je sens une rage, un bouillonnement en moi qui me fais peur, et ma tête me fait mal, et je ne peux pas dormir.
Temps grisâtre, maussade qui n'a d'égal que le bleu de mon âme par certains moments.
A d'autres, heureusement, y a des enfoirés que j'aime de tout mon coeur.
Pas ceux de TF1, eux je les déteste et je m'arrête là de suite sur ce sujet car je pourrais devenir violent, et mon Mac est tout neuf, tu comprends ?
Un jour l'autre mec du troisième en a eu tellement marre d'être constamment rabaissé, qu'il s'est enfermé dans les toilettes (il me l'a raconté après coup, c'est le cas de le dire), s'est enfilé un sandwich au beurre de cacahuète comme son idole Elvis, puis un autre, et encore un autre, jusqu'à en avoir mal au bide et à tout chier sur le carrelage.
Résultat sa rombière a dû tout nettoyer, glissant sur le sol à plusieurs reprises, alors que lui se fendait la poire en se tenant le ventre de douleur.
On appelle ça des menus plaisirs, la vie est tellement dure, faut bien trouver des moyens de s'amuser.
Quant à moi, je joue demain à la Lune des Pirates à Amiens, en compagnie des Nightingales, et ça commence à 20h30.
Avant cela, on sera à la FNAC d'Amiens (ouais, toujours, quoi t'as quelque chose à dire ? C'est la ville où je suis né ;)
Ci-dessous quelques photos du salace Stéphane Portier.

samedi 17 octobre 2009

Les enfants du maïs.

Culs-terreux de merde.
Hier j'avais une interview sur une radio énergique, donc je prends ma voiture pour me rendre sur les lieux du crime, purée bouchon au rond-point.
"Mais pourquoi ?" me dis-je.
Une demi-heure (et 500 mètres) plus tard, j'aperçois des tracteurs sur le terre-plein et je comprends alors qu'il se passe certainement quelque chose de pourri au royaume des agriculteurs.
J'oublie très vite ce menu problème et arrive via l'autoroute chéri (et néanmoins très cher) au péage de la Mégacité d'Amiens. Peu de temps après avoir payé, je vois un homme de loi me sommant de faire demi-tour. Je le harangue : "Je dois aller au centre-ville, comment faire ?"
Il me répond que ça n'est pas possible : merde, je suis à 45 minutes du lieu de rendez-vous.
Des jurons incendiaires me traversent l'esprit, mais je me reprends et je détale.
Puis j'arrive je ne sais comment au niveau d'un barrage agricole, et demande avec toute la politesse du monde aux paysans "messieurs, je dois me rendre à une interview au centre de la ville, comment puis-je y accéder ?"
Grognements, pets et rires ont répondu à ma requête, puis une voix (celle du leader, j'imagine) s'est soudain élevée "ah, en slalomant tu devrais pouvoir y arriver".
Autre salve de grognements et de pets.
"T'as qu'à y aller demain".
A mon tour, j'ai répondu, un peu agacé "Merde, vous faites CHIER le monde."
Une salve, encore.
Re-demi-tour, et je me suis garé.
J'étais à 30 minutes du point de rendez-vous, alors j'ai couru, dans le vent froid d'octobre.
L'interview s'est bien passée, merci.
Le retour a été difficile, également.
J'avais un train l'après-midi, pour Paris, dans lequel je me suis faufilé en retard, toujours à cause des paysans et de leurs satanés tracteurs, et je me suis pris une amende de 64 euros.
Il y en aurait encore beaucoup à raconter mais je m'arrête là.
Moi qui croyais que les culs-terreux étaient des gens placides.

lundi 12 octobre 2009

A fond de cale et au bout du rouleau.

tu étais là et je me suis pris une fenêtre dans la gueule, en même temps qu'une veste, je t'ai montré l'étendue des possibles.
quant à mon implication émotionnelle, tu as pu vérifier qu'elle était là.
et bien là.
je ne mets pas de majuscules au début de mes phrases, comme dans le Journal d'un vieux dégueulasse.
sur l'étai du boucher, un amas de protubérances gerbantes, et tous ces gens qui attendent leur carne.
les vieux qui veulent désosser et rogner avec ce qu'il leur reste de dents.
quand il en reste.
"on part en vacances où, chérie, l'été prochain ?"
prévoir ses vacances en janvier/février c'est le summum du cool et du luxe dans une société minée par la crise.
les bourgeois sont chiants et les pauvres aussi.
où je me situe bordel, dans l'échelle sociale ? Cauet, lui, s'emmerde pas, il change pas de chemise, le noir ça lui va bien remarque.
mais où est charly oleg, vingt Dieux ?
il me manque tellement en ces temps gris et mornes.
Les connards de Koh-Lanta sont peinards sur leur île, loin de mes soucis, je sais même pas s'il leur arrive de penser à mes problèmes.
les lionceaux adaptaient mal. les Beatles restent les Beatles.
j'écouterai pas ce qui vient de sortir, juste parce que j'ai pas envie, et j'aimerai toujours ce que t'aimes pas.
Quand t'aimeras quelque chose, je le détesterai, sans même le connaître ni l'écouter.
Réflexe pur d'auto-défense du carnassier en milieu hostile.
On joue à la Lune bientôt.
ça sonne très Tintin.
Faut que je relise l'Etoile Noire, tu sais.
Le Tintin tellement fin du monde que ça m'avait secouté, gamin.
Ligne claire bousculée, Hergé ivre ?
Je me frotte à l'incompréhension, je manque de tomber, chaque jour.
Hier c'est arrivé, et j'ai pas envie de me relever.

vendredi 2 octobre 2009

On efface tout et on recommence.

Apprendre à ne pas tenir aux choses matérielles.
Apprendre à se remettre en question.
Graaave.
J'ai joué dans une synagogue, à la balance son nickel, lorsque les mariés entrent, j'entame All you need is love, rien ne sort du micro.
Putain de couilles techniques.
En plus ça m'arrivait souvent, du temps de Leave.
Plus grave : je me suis fait arnaquer par un promoteur véreux, récemment.
Note à moi-même : le pourrir. Le griller.
Pas de temps pour les braves, non que je me considère comme tel, loin de là.
Mais je jongle, je jongle, et... je sais pas jongler.
Force est de le constater. Alors je me cogne, dans le noir, j'épure, mais j'en suis pas certain, alors je refais et je gonfle le truc, et puis le jour d'après ma barbe me gratte, alors j'efface tout et je recommence.
Ah, et j'oubliais : on joue au Batofar. ça fait longtemps que j'ai pas joué, j'ai trop hâte, j'en peux plus d'attendre (comme un garçon lors d'un premier rendez-vous, j'imagine) et on va jouer PLEIN de nouvelles choses.
Be there or be square.