jeudi 18 mars 2010

Get in the Bus.

Quel bonheur que la soirée d'inauguration de ce tout neuf Bus Palladium, concert de Louis Bertignac en guise de cerise sur le gâteau, open-bar, tout ça mené de main de maître par mon ami Cyril Bodin, ah que je suis heureux de me dire que je vais jouer dans ce délicieux lieu mardi prochain.

mardi 16 mars 2010

La fuite.

J'ai choisi la fuite.
Je me cache.
Là où il fait noir, où l'on ne me voit pas.
Oisillon perdu, envie de bouffer la vie mais des plombs aux ailes, le café me rend tremblant, je toussote, j'ai pas envie de voir ce qu'il y a en moi.
J'ai jamais ne serait-ce qu'une seconde caché mon aversion pour celles et ceux que tu croyais connaître sous l'odieux prétexte de les avoir fréquentés deux ou trois fois.
Tu le sais.
Mais là tout va trop vite, trop loin et l'envie est passée comme elle était venue.
Feu follet.
Fugace.

vendredi 12 mars 2010

Où est mon slim ?

Bon, j'écris ça juste avant de partir au boulot.
Ouaip, 3 tafs ça fait beaucoup pour un seul homme, je sais, mais la solution c'est que j'ai choisi délibérément de devenir schyzophrène, ainsi j'endosse tour à tour telle ou telle personnalité en fonction de tel job, et le tour est joué.
Hé hé.
Pas con le zouave.
Malgré ça c'est dur et j'en chie des ronds de chapeaux.
Merde, on dirait du Audiard.
Ou du Bernie Bonvoisin.
Bref. Toujours est-il que "malgré tout ça", je fais encore de la musique. Je me bats pour elle, comme les Enfoirés.
Le concert à Songeons, dont les fonds ont été reversés à Haïti, était vraiment cool, avec mon nouveau copain Monsieur Delecourt au piano, qui est un peu le Pino Latouca du rock indé, on s'est éclatés sur des compos et des reprises d'Elton John, de Lou Reed et d'Oasis.
Bouffée d'oxygène, en plus y avait plein de hippies hyper à gauche, du coup je me sentais dans mon élément.
Moins d'agents immobiliers et plus de hippies, voilà peut-être la solution.
Bref.
Ensuite est venu le concert au Scopitone avec Ken Stringfellow, grand moment mes amis, très rock'n roll la presta de Monsieur, il assure le bougre.
Surréaliste moment.
Passé.
Maintenant je dois travailler le Bataclan, qui arrive à grand pas.
Tour de chauffe au Bus Palladium la veille.
Je ne déclenche pas l'excitation, je socialise rarement, mais je suis un chanteur populaire qui a eu son petit succès dans les prisons et les hôpitaux psychiatriques.

vendredi 5 mars 2010

Les groupes de rock, l'hypocrisie et tout ce bordel.

"Ouais, je viendrai, grave."
Events FB, tout le toutim, je me note attending et, le soir dit, je ne viens pas.
Hé hé.
S'il y a des vidéos, c'est cool, on regarde ça de derrière son écran, ça remplace le vrai live, en plus ça sent pas la sueur et on peut arrêter quand on veut.
Il y a un groupe de rock qui s'est foutu de ma gueule une fois, qui m'a craché dessus et m'a dit de foutre le camp d'une soirée, parce que je chantais trop aigu.
Le chanteur était beau gosse selon les critères des magazines de rock teenage de l'époque, moi j'étais entre deux eaux, une espèce d'embryon déformé, ambitieux et en baskets.
J'étais fasciné par leur côté soudé : ils étaient tous d'accord sur le fait que j'étais un emmerdeur.
Je sais pas si ces groupes ont déjà travaillé dans leur vie : les groupes parisiens bourgeois (ouais je suis provincial et non je ne fais pas d'amalgame) savent-ils ce qu'est une pointeuse ?