mardi 29 décembre 2009

Mad world.

Dimanche dans le train, un mec vient se poser juste devant moi, un putain de hippie.
Il me dit, l'air hagard : "ah, t'as une guitare, c'est cool ! Je peux la voir ?"
Mépris total de ma part, agacé et fatigué, je lui réponds "Non. J'ai pas envie de parler, merci."
L'enfoiré continue : "Tu joues quoi comme style ?"
Poli mais néanmoins bouillonnant à l'intérieur, j'innove : "Du rock."
L'imbécile : "Ah. Je cherche quelqu'un qui joue du flamenco."
Merde, bordel, j'ai une tête à jouer du flamenco ? Ou de la musique manouche ?
Si je ressemble à Sanseverino, tout s'écroule mon Dieu.
ça, c'était en rentrant des deux jours consacrés au tournage d'une vidéo avec mon ami Aslak.
Je vous en reparle très bientôt, d'ici là checkez son site : www.aslakprod.com
Je continue ma diatribe sur la violence du monde.
Hier, en allant m'informer des horaires des séances au cinéma du coin, un péquenot assisté de sa bande de mous du bulbe lance son mégot dans ma direction. Le pauvre bout de cigarette échoue à mes pieds, manquant d'égratigner ma bottine.
Je m'approche vers lui, fixant bien droit son regard bovin.
En partant, sa bande m'appelle, me harangue : "Eh, Julien".
J'avais soudain un nouveau prénom.
Et des ennemis tout neufs, qui voulaient ma peau, hors d'eux du fait de ma pseudo-ressemblance avec un rocker télévisuel.
Je suis allé garer la voiture, qui était en double-file, puis je suis revenu retrouver l'un d'eux, affalé dans un siège Coca-Cola à l'intérieur du complexe.
Poussant les chaises, je fonce vers lui et lui demande s'il a un problème.
Penaud, il ne répond rien, sa copine rit.
Je m'en retourne, puis il me harangue encore : "Eh, Julien, je t'ai pas parlé mal."
Ok.

(pic by Aslak)

samedi 19 décembre 2009

The girl from Salinas.

En écoutant Them Crooked Vultures, ou bien encore Julian Casablancas, j'écris.
Mon blog mais aussi mes nouvelles chansons, j'écris la nuit et je compose le jour.
Un vrai travail de sape, car quelquefois à l'aube (blême, toujours) ce qui nous paraissait convenable dans les ténèbres se révèle d'une nullité confondante.
Alors on a travaillé deux, trois heures pour rien.
L'artisan, lui, est sûr de ce qu'il fait, il construit méticuleusement, en étant certain du résultat final.
Moi j'avance dans le noir total, je tâtonne, je m'époumone dans les caves (photos ci-dessous du chevaleresque Stéphane Portier) et tout cela sur des fondations qui n'existent que dans ma tête.
Mais la perspective est excitante mes chers, c'est de mon album dont il s'agit.
Bonnes fêtes à tous : écoutez Wham ou John Lennon.
Et pour finir, deux grands rendez-vous que je vous invite à marquer d'une Croix dès maintenant : le 22 janvier et le 4 mars.
je vous en reparle très bientôt.


mercredi 9 décembre 2009

L'instant présent.

Je serai lundi qui arrive au Théâtre d'Essaion à Paris, super cadre que je ne connais pas, pour un show acoustique.
J'ai enregistré des maquettes, dont certaines avec le nez complètement bouché.
J'en suis très content (sauf pour le nez bouché).
J'ai vu Eiffel en concert et j'ai aimé leur puissance de feu ainsi que leur reprise des Stooges.
J'ai vu "La Route" et j'ai adoré.
J'ai fait un concert dans une salle des fêtes et malgré ma réticence initiale j'ai grave kiffé et les gens ont aimé "Sans aucun tourment" et "Si tu veux".
J'ai rencontré Sinik et un tableau m'est tombé sur la tête dans la même après-midi.
J'écris des chansons la nuit.

jeudi 3 décembre 2009

Le caniveau.

Je m'en approche, en sueur, tout dégouline, les gens me regardent, parlent, insupportable sentiment, tu es là, je te Sens, nez bouché, esprit embrumé, comme en sixième en cours de technologie la machine à coudre entre les mains, il est 16h30 mais il fait déjà nuit, l'heure du goûter, je veux rentrer chez moi.
Pitoyable présence de certaines mouches qui tournent sur les parkings, à l'affût, les sens en éveil dès que tu bouges ta caisse, insupportable.
Je vacille, trop de poids sur les épaules, sur la patate, fatigué, amer, même avec mes sweats Mickey, j'ai voulu trop en faire, et je m'iiiiii... sole. Je cherche quelque chose.
La camiiiiiii...sole.
Insupportable reniflement perpétuel, même avec l'eau de mer.
Mais les projets sont bien là, l'envie de jouer est là, elle ne m'a jamais quitté, ça non.

jeudi 26 novembre 2009

Je souffre, la tête dans les nuages. Ou plutôt dans la stratosphère.

Quand j'avais 8 ans, on a fait un pacte avec mon copain Denis.
On s'était promis qu'un beau jour, dans chacune de nos vies respectives, on placerait ou on prononcerait les phrases suivantes : "J'ai envie de faire caca" et "J'écrirai ton nom dans la stratosphère".
Une promesse naïve, mais belle, chargée de la poésie et du romantisme propres à l'Enfance, ce territoire chevaleresque peuplé de fées et de croquemitaines.
Au fil des ans Denis et moi avons pris des routes différentes, mais par le biais d'une relation épistolaire bien entretenue, nous nous tînmes au courant au fil des années du placement de ces quelques mots choisis dans les années quatre-vingt.
Mais jamais aucune situation ne se présenta.
Denis est devenu vendeur de sex-toys sur des marchés itinérants, balbutiant le vocabulaire du sexe dès l'âge de 15 ans, quand moi je salivais devant des guitares classiques au doux parfum de flamenco.
Pas les mêmes flacons, mais la même ivresse.
En 2007, on me proposa de faire partie d'un télé-crochet, j'acceptai pendant que Denis devenait assureur.
Et j'ai placé la première phrase, en direct.
Du coup je suis passé sur Canal, sur Paris Première, et dans plein de trucs différents.
Pour Denis, le fait de voir son vieux copain à la télé lui a mis des larmes dans les yeux, ça l'a ramené à quand il était petit, quand il avait des rêves, alors il a tout plaqué et est reparti sur la route à vendre ses verges en plastique et ses canards.
Quand j'ai su ça, je me suis dit qu'il fallait que je place la seconde phrase, alors je l'ai mise dans une chanson, que j'enregistre dimanche mes amis, j'espère vous la faire écouter bientôt.

mercredi 25 novembre 2009

lundi 16 novembre 2009

WIZ !

Et j'allais oublier : "Mauvais choix" est en écoute sur www.myspace.com/kristovetlescommoners.
C'est tout pour aujourd'hui !

Viens petite fille dans mon comic-strip.

On leur avait promis de l'argent, la compagnie de téléphonie mobile a pas tenu ses engagements, alors ils ont tapé des gens au hasard.
Assieds-toi deux secondes, et THINK, comme dirait JC, pas celui que t'imagines, nan l'autre.
Putain, si j'avais dû casser des trucs à chaque engagement non tenu, la Terre Entière serait retournée !
En regardant ces images, j'ai éprouvé comme souvent un grand dégoût pour l'être humain.
Dès qu'il est en groupe, celui-ci me répugne (sauf dans le cas de la musique, bien sûr... quoique.)
Bref.
Sans transition (quoique 2), ces derniers jours, j'ai joué chez Gudule, au Touareg, à la Maladrerie, au Salon des Miroirs, au Scopitone Club, du Cash, du King, du "Si tu veux", qui a été déflorée goulûment, à deux dessus, ouais monsieur, du Michael Jackson & Macca, du Bowie.
Sinon, voici le lien Facebook sur lequel vous pourrez désormais trouver toute mon actu :
http://www.facebook.com/kristovleroyofficiel
Prochain rendez-vous live, le 28 novembre, je vous en reparlerai les amis.

jeudi 12 novembre 2009

Si tu veux.

On démarre Garageband, on fout le tempo à 140, histoire de composer autre chose sur sa folk que des mid-tempo, un couplet se pointe, on enchaîne avec un autre passage sans se rendre compte qu'on a un refrain.
Le pont sonne italien, ce sera l'intro, enfin plutôt j'ai envie de dire qu'on y cocacolle un bout d'un autre morceau enregistré sur mon ami le magnétophone.
La chanson est là, elle s'appelle "Si tu veux" et elle sera jouée pour la toutoute première fois ce soir, au Scopitone Club.

jeudi 5 novembre 2009

If I can dream

Effervescence créatrice, bouillonnement, ... je me sens plein d'idées.
Je lis la bio d'Elvis, en commençant par le 2ème volume, Careless Love, shit je me suis planté, pas grave je demanderai l'autre pour Noël.
Envie de ce mini-ampli pour faire cracher la sauce at home.
Sans aucun tourment, Si tu veux, les Mondes engloutis : titres de travail (ou pas ?) des chansons sur lesquelles je me penche ces jours-ci, ça fait du bien, je les aime, hâte qu'elles passent le test et qu'elles aillent plus loin.
A part ça il fait froid, c'est l'hiver bientôt, putain tu le crois ça.
On joue avec les Commoners fin novembre, t'as intérêt à être là, sinon samedi je joue (une fois n'est pas coutume !) à Beauvais avec un groupe ami, reprises de Johnny Cash et du King au programme.
Ensuite rendez-vous mardi (affiche ci-dessous) pour une soirée organisée par mon ami Cyril Bodin, où je jouerai quelques menus morceaux, puis secret gig au Scopitone Club.

samedi 31 octobre 2009

jeudi 29 octobre 2009

Je tisse ma toile.

Marrant de voir un combo du coin pratiquer un rock très proche de ce que je faisais il y a déjà quelques années avec mon groupe défunt, Leave...
ça me fait sourire et ça me rend amer en même temps.
Bref.
De mon côté, compositions en salle de bains et écriture fiévreuse.

lundi 26 octobre 2009

Good Feeling

Le genre de concert qui remonte sacrément le moral.
Pourtant rien n'était bien parti : une journée sur la route, sous la pluie, kebab froid et sans âme à midi, tout cela n'augurait rien de bon quant à la qualité du spectacle nocturne.
Arrivée en speed à la Fnac (vidéo ci-dessous de l'un des morceaux joués, merci Stéphane !!!), asseyage sur le tabouret, plantage traumatisant sur la 1ère chanson, bon bref.
Le temps de se mettre dans le bain, et c'était parti, on s'est retrouvés avec Julien à deux comme au temps où on jouait dans cette configuration étrange. Pénétrante ?
Puis ce fut le moment des balances à la Lune des Pirates, celui également de l'interview avec Stéphane et ses amis, après vint celui de la pizza, de l'élaboration de la set-list, du traditionnel verre d'avant-concert, et finalement celui du concert mes amis.
Et là, bonheur retrouvé après le goût amer du Batofar et de son organisation bancale.
La salle était aimante et chaude, les gens avenants et participatifs, et tout cela a réchauffé mon coeur.

vendredi 23 octobre 2009

This is a tricky situation.

I've only got myself to blame.
La musique est un cancer.
Je tire vers le bas.
Fuyez.
"Control" est un putain de film, et "Dust in the wind" de Kansas une putain de bonne chanson, comment puis-je aimer les deux, merde ?
Je sens une rage, un bouillonnement en moi qui me fais peur, et ma tête me fait mal, et je ne peux pas dormir.
Temps grisâtre, maussade qui n'a d'égal que le bleu de mon âme par certains moments.
A d'autres, heureusement, y a des enfoirés que j'aime de tout mon coeur.
Pas ceux de TF1, eux je les déteste et je m'arrête là de suite sur ce sujet car je pourrais devenir violent, et mon Mac est tout neuf, tu comprends ?
Un jour l'autre mec du troisième en a eu tellement marre d'être constamment rabaissé, qu'il s'est enfermé dans les toilettes (il me l'a raconté après coup, c'est le cas de le dire), s'est enfilé un sandwich au beurre de cacahuète comme son idole Elvis, puis un autre, et encore un autre, jusqu'à en avoir mal au bide et à tout chier sur le carrelage.
Résultat sa rombière a dû tout nettoyer, glissant sur le sol à plusieurs reprises, alors que lui se fendait la poire en se tenant le ventre de douleur.
On appelle ça des menus plaisirs, la vie est tellement dure, faut bien trouver des moyens de s'amuser.
Quant à moi, je joue demain à la Lune des Pirates à Amiens, en compagnie des Nightingales, et ça commence à 20h30.
Avant cela, on sera à la FNAC d'Amiens (ouais, toujours, quoi t'as quelque chose à dire ? C'est la ville où je suis né ;)
Ci-dessous quelques photos du salace Stéphane Portier.

samedi 17 octobre 2009

Les enfants du maïs.

Culs-terreux de merde.
Hier j'avais une interview sur une radio énergique, donc je prends ma voiture pour me rendre sur les lieux du crime, purée bouchon au rond-point.
"Mais pourquoi ?" me dis-je.
Une demi-heure (et 500 mètres) plus tard, j'aperçois des tracteurs sur le terre-plein et je comprends alors qu'il se passe certainement quelque chose de pourri au royaume des agriculteurs.
J'oublie très vite ce menu problème et arrive via l'autoroute chéri (et néanmoins très cher) au péage de la Mégacité d'Amiens. Peu de temps après avoir payé, je vois un homme de loi me sommant de faire demi-tour. Je le harangue : "Je dois aller au centre-ville, comment faire ?"
Il me répond que ça n'est pas possible : merde, je suis à 45 minutes du lieu de rendez-vous.
Des jurons incendiaires me traversent l'esprit, mais je me reprends et je détale.
Puis j'arrive je ne sais comment au niveau d'un barrage agricole, et demande avec toute la politesse du monde aux paysans "messieurs, je dois me rendre à une interview au centre de la ville, comment puis-je y accéder ?"
Grognements, pets et rires ont répondu à ma requête, puis une voix (celle du leader, j'imagine) s'est soudain élevée "ah, en slalomant tu devrais pouvoir y arriver".
Autre salve de grognements et de pets.
"T'as qu'à y aller demain".
A mon tour, j'ai répondu, un peu agacé "Merde, vous faites CHIER le monde."
Une salve, encore.
Re-demi-tour, et je me suis garé.
J'étais à 30 minutes du point de rendez-vous, alors j'ai couru, dans le vent froid d'octobre.
L'interview s'est bien passée, merci.
Le retour a été difficile, également.
J'avais un train l'après-midi, pour Paris, dans lequel je me suis faufilé en retard, toujours à cause des paysans et de leurs satanés tracteurs, et je me suis pris une amende de 64 euros.
Il y en aurait encore beaucoup à raconter mais je m'arrête là.
Moi qui croyais que les culs-terreux étaient des gens placides.

lundi 12 octobre 2009

A fond de cale et au bout du rouleau.

tu étais là et je me suis pris une fenêtre dans la gueule, en même temps qu'une veste, je t'ai montré l'étendue des possibles.
quant à mon implication émotionnelle, tu as pu vérifier qu'elle était là.
et bien là.
je ne mets pas de majuscules au début de mes phrases, comme dans le Journal d'un vieux dégueulasse.
sur l'étai du boucher, un amas de protubérances gerbantes, et tous ces gens qui attendent leur carne.
les vieux qui veulent désosser et rogner avec ce qu'il leur reste de dents.
quand il en reste.
"on part en vacances où, chérie, l'été prochain ?"
prévoir ses vacances en janvier/février c'est le summum du cool et du luxe dans une société minée par la crise.
les bourgeois sont chiants et les pauvres aussi.
où je me situe bordel, dans l'échelle sociale ? Cauet, lui, s'emmerde pas, il change pas de chemise, le noir ça lui va bien remarque.
mais où est charly oleg, vingt Dieux ?
il me manque tellement en ces temps gris et mornes.
Les connards de Koh-Lanta sont peinards sur leur île, loin de mes soucis, je sais même pas s'il leur arrive de penser à mes problèmes.
les lionceaux adaptaient mal. les Beatles restent les Beatles.
j'écouterai pas ce qui vient de sortir, juste parce que j'ai pas envie, et j'aimerai toujours ce que t'aimes pas.
Quand t'aimeras quelque chose, je le détesterai, sans même le connaître ni l'écouter.
Réflexe pur d'auto-défense du carnassier en milieu hostile.
On joue à la Lune bientôt.
ça sonne très Tintin.
Faut que je relise l'Etoile Noire, tu sais.
Le Tintin tellement fin du monde que ça m'avait secouté, gamin.
Ligne claire bousculée, Hergé ivre ?
Je me frotte à l'incompréhension, je manque de tomber, chaque jour.
Hier c'est arrivé, et j'ai pas envie de me relever.

vendredi 2 octobre 2009

On efface tout et on recommence.

Apprendre à ne pas tenir aux choses matérielles.
Apprendre à se remettre en question.
Graaave.
J'ai joué dans une synagogue, à la balance son nickel, lorsque les mariés entrent, j'entame All you need is love, rien ne sort du micro.
Putain de couilles techniques.
En plus ça m'arrivait souvent, du temps de Leave.
Plus grave : je me suis fait arnaquer par un promoteur véreux, récemment.
Note à moi-même : le pourrir. Le griller.
Pas de temps pour les braves, non que je me considère comme tel, loin de là.
Mais je jongle, je jongle, et... je sais pas jongler.
Force est de le constater. Alors je me cogne, dans le noir, j'épure, mais j'en suis pas certain, alors je refais et je gonfle le truc, et puis le jour d'après ma barbe me gratte, alors j'efface tout et je recommence.
Ah, et j'oubliais : on joue au Batofar. ça fait longtemps que j'ai pas joué, j'ai trop hâte, j'en peux plus d'attendre (comme un garçon lors d'un premier rendez-vous, j'imagine) et on va jouer PLEIN de nouvelles choses.
Be there or be square.

lundi 21 septembre 2009

Tumulte.

Fatigue, mais je me répète.
Assez !
Histoire de ne pas me plaindre et de vous em... avec mes états d'âme Eric, je vous glisse 2 vidéos, un live-hommage aux deux frères consanguins (merci Bloc Party) et une nouvelle composition, en anglais cette fois.

mardi 8 septembre 2009

Rentrée.

Overbook à Pâques, non septembre mes frères, j'ai la tête qui part dans tous les sens, éveil, nuits trop courtes.
Je ne peux trop en dire sur ce qui se passe en ce moment, toujours est-il que j'ai l'impression que la période est déterminante, du coup je tords le disco en l'accouplant de force avec le folk.
Bises et grand Merci à vous qui me soutenez, je vous promets dans un élan solennel de ne jamais vous le faire regretter.

lundi 31 août 2009

Rude awakening

Soirée près du Bois de Boulogne, on passe des prostitué(e?)s à l'open bar blindé de stars sans transition, surréaliste.
On déambule dans ces couloirs sablonneux, au début forcément un peu timides, puis peu à peu galvanisés par toute cette ambiance de fête.
On croise des gens vus à la télé ou entendus à la radio, d'autres que l'on connait bien, et puis mine de rien il est déjà 5h !
Pendant ce temps Oasis a splitté.
Aujourd'hui je pars répéter, plusieurs sessions, excitation, frissons, fonçons.

mercredi 26 août 2009

Waiting for the man.

Ces jours-ci, je gamberge.
Après une session (en deux temps) estivale de studio excitante et galvanisante au Grenier, je tourne en rond.
J'ai hâte de jouer ces titres, qu'ils existent en live.
En fait je me rends compte que ça ne m'était pratiquement jamais arrivé, d'enregistrer des chansons avant de les jouer en concert.
Enfin, disons qu'on en a jouées certaines à l'International, mais dans des versions assez brutes, et depuis pas mal de choses ont changé ça et là, à l'intérieur.
La première est un hymne aux groupies, ou plutôt l'histoire de la quête désespérée de l'une d'entre elles.
La deuxième a été enregistrée une première fois sur mon téléphone portable, ensuite sur un ordi par mes soins : à cette époque je la pensais très Lou Reed circa "Walk on the wild side" ou Bowie, voix doublée, ce genre. Bien entendu comme souvent la version du Grenier s'est éloignée de tout ça.
Quant à la troisième chanson de cette session style colonie de vacances, il s'agit d'un titre pied au plancher, Tarantino rencontre Cosmos 1999 sur un fond de première fois.
Et donc avant, avant tout ça, ma mentalité était : une chanson doit être jouée au moins une bonne vingtaine de fois en concert avant d'être gravée sur bande.
A la Nirvana quoi.
Mais maintenant je me rends compte que l'inverse est hyper-excitant également, et on a le champ libre pour tous les possibles, la seule limite étant de réfléchir quand même à l'épreuve du live.
J'espère jouer l'une de ces nouvelles chansons à Cannes, le 5 septembre.
Autrement, vu Inglorious Basterds, grave kiffé, envie de le revoir, pétaradant et jouissif, et place beaucoup d'espoir en ça :

vendredi 21 août 2009

Virée en bar.

Je voulais fêter ça.
La fin du mix, la joie d'avoir ces titres sur bande.
Alors on sort, et c'est wild.
Direct.
Atmosphère malsaine, que j'ai l'impression de quasiment créer.
Parano de ouf.
Les gens chuchotent, me regardent de travers, je dois rester impassible, assumer d'avoir fait ça.
Le serveur me parle mal, j'ai envie de le gifler à cause de sa réflexion qui me fait me sentir comme un enfant de 6 ans, mais je n'en fais rien.
Je préférais l'atmosphère lynchiéenne mais calme du bar d'avant.
Ici les gens ne sont pas discrets et parlent de moi, éloignés de quelques poignées de décimètres.
Bien heureusement, quelques doux moments de rigolade ont pu faire oublier tout ça.

mercredi 19 août 2009

Back to Le Grenier

It's hot these days... Pretty hot.
Des changements s'opèrent en profondeur.
Je relis mes textes, une dernière fois, avant Demain, le jour des voix.
Excitation, comme toujours.
Le contraire et j'arrête.
Ci-dessous quelques photos de récents concerts, par l'ubiquiste Stéphane Portier.



vendredi 7 août 2009

Back from Le Baron.

Tournage au petit matin, sortie de boîte éméchée pour un film de Guillaume Canet avec Jean Dujardin, on m'a mis de l'eau sous la chemise et de la cire dans les cheveux pour que j'aie l'allure suintante.
Puis scène en intérieur, au son de "Are you gonna be my girl" des Jet : coolos.
Ci-dessous un lien vers une vidéo où l'on parle des Commoners :
Yo

lundi 3 août 2009

Sweet baby, I need fresh blood

Un jour, promis je vous raconterai tout ce qui se passe en ce moment.
Le problème, c'est que même moi j'ai du mal à poser des mots sur les événements de cette période où tout va vite.
Quelques bribes, qui me reviennent : semaine dernière à fond les manettes, répétitions rurales entre Commoners, puis Parisian Shock, puis direction le Grenier, studio-cocon de l'ami Aslak, où furent aplanies les premières trames de "Backstage G.", "In my apt" et "SWAL" (titres de travail bien entendu que tout cela).
Encore une fois, satisfaction énorme, tout comme lors des sessions de "REM" et "Poupée de verre", peut-être même davantage d'ailleurs.
Entre toutes ces choses, je réalise, en sortant, en déambulant dans mes habits de Bukowski du pauvre, toute l'agressivité de certaines personnes à mon égard.
Phares cassés, insultes, regards haineux.
M'enfin.
Puis hier découverte de l'International, équipe très cool, concert rock, Dieu que c'est bueno de se défouler sur scène après avoir été enfermé tout ce temps, Scofield-style.
Bancalos mais enthousiastes sur les nouvelles chansons jouées, comme ça à l'arrachée, mais l'on rôde mes chéris.
On rôde pour mieux continuer bientôt le travail entamé au Grenier, d'ici là moi je dois écrire, encore et encore.

Voici une vidéo de "REM" enregistrée live à la Chapelle en avril 09.
La chanson a pas mal changé depuis, je la poste ici car on a oublié de la jouer hier ;)
(Merci à Romain & Tanguy !)

vendredi 31 juillet 2009

mercredi 29 juillet 2009

;)

Heureux, heureux, heureux.
Je vous raconterai.
Au-delà de ça, ardentes répets cette semaine, studio à partir de demain (enfin, là il est minuit 23 donc on va dire à partir de tout à l'heure), nouvelles chansons en chantier, et concert dimanche à l'International, où nous jouerons certains de ces tout nouveaux titres.
Je vous embrasse.

jeudi 23 juillet 2009

Eté studieux, été pluvieux : des répétitions ardentes se profilent à l'horizon, ainsi qu'une date à l'International, le 2 août prochain, en compagnie du groupe Victoria.

mardi 14 juillet 2009

New song & new pics online.

Voilà, mise à jour effectuée sur www.myspace.com/kristovetlescommoners, et pas des moindres : pas mal de photos issues d'une session menée par l'insensé Stéphane Portier, compagnon fidèle depuis le début du projet, ainsi qu'une partie du fruit d'un enregistrement conduit par l'ami Aslak, dans son studio du Grenier.
Vous remarquerez aisément que désormais je m'exprime aussi dans notre belle langue française.
Pourquoi ce tournant important ? Eh bien, au cours de pas mal de concerts et de sessions radio, j'ai cru observer que de plus en plus de groupes français chantent en anglais, aussi ai-je décidé de ne pas suivre cette voie.
Le défi étant de conserver une attitude et un son anglo-saxon, avec des paroles en français.
Le répertoire des Commoners sera donc en majorité fredonné dans la langue de Beigbeder, l'autre portion le sera dans la langue de Byron.
Quant au reste de la session d'enregistrement Aslakienne au Grenier, vous pourrez l'écouter à la rentrée, d'ici là nous on a pas mal de boulot, et on vous prépare de grosses, grosses surprises.

Chronique live.

La voici.

samedi 11 juillet 2009

Your love alone is not enough

Retour de l'OPA difficile, j'ai entamé un morceau de route puis laissé le volant à Sergio, deux secondes après je dormais comme un veau gavé de Xanax.
ça fait du bien des concerts comme ça, c'est bon de lâcher prise, même si je ne conseille pas le régime Quick avant de monter sur scène.
"Backstage Groupie" jouée pour la toute première, tou-toute première fois, on est des malades, on a aucun respect pour rien, on l'avait jamais répétée dans cette configuration-là, pas de filet, parfois ça rend fier d'être funambule.
Je me rends compte qu'on joue souvent autour de Bastille, est-ce que tout ça aurait un sens, finalement ?
Peut-être pas en fait.
Mise à jour ultra-prochaine du Myspace : nouvelles photos, nouveaux morceaux.

vendredi 10 juillet 2009

Remugles.

Je dois me reposer, me relaxer, we are standing on the edge.
Tout tourne, je m'assoupis et me réveille d'un coup d'un seul, une batterie martiale enflammant mes tympans de sa sourde ampleur.
L'OPA ce soir, et ensuite repos (live seulement).
Il va falloir ensuite travailler, beaucoup.
Fournir de la matière brute.
Excitante perspective, toujours.
Je voulais profiter de cet espace web pour remercier toutes celles et ceux qui me soutiennent.

(merci à l'ardent Stéphane Portier pour cette photo)

jeudi 9 juillet 2009

jeudi 2 juillet 2009

mardi 30 juin 2009

The Bitter End.

Mouais tournage hier, figuration silhouette je m'emporte, café trop chaud sous le soleil, le cake est dur mince, le coca tiède, le poisson à 11h30 non décidément je ne peux pas. Plus grosse série depuis 10 ans, non mais vous le croyez ?
Boîte, je déteste danser, entouré de gens qui rêvent tous un jour d'y arriver, des gens qui ne sont pas dans la vraie vie, un peu comme moi, et ça fait mal de voir ces ambitions dont la majorité se fracassera un jour fatalement sur les bas-côtés du quotidien qui ronge peu à peu l'Enfant qui est en nous et qui attend le Jour.
Prométhée.
Les fils bien nés n'ont pas ces préoccupations.
Je les balaie d'une gifle sereine et je me tapis dans l'Ombre, là où je suis mieux, je guette, frustré, j'observe blasé.
Manic Street Preachers dans le discman (ouais et alors ?), le train fait défiler les paysages bleutés d'une matinée de lundi triste mais ensoleillée.
Les fous du métro, une vieille femme pète un câble, barres de wagon moi perso je me lave les mains quand je reviens de Paname, toujours ces groupes de jeunes gens qui parlent dans mon dos : "Tiens, t'as vu le mec de la Nouvelle Star se gratte le c---", ouais je les provoque, j'esquisse un pas de danse pour leurs yeux vengeurs, ça les met hors d'eux, ça et le slim c'est trop, ils ont envie de me tuer, de me pendre, un autre jour d'autres jeunes m'ont dit qu'avec mon petit cul faudrait que j'aille faire un tour en prison.
Pourquoi tant de haine ?
Pendant ce temps je fournis de la matière brute, mais personne ne réagit.
Latence.
Prudence.
Mère de sureté ?
de Pureté ?
Tu fais du surplace, Christophe. Kristov, ou je sais pas quoi.
Excitation = néant.
Rameuter la Foule, l'extasier, l'emmener.
Stand-by non il se passe des choses mais les gens ne le savent pas, ils ne veulent même pas le deviner, ça ne les intéresse déjà plus, le groupe maudit, celui qui a enregistré un album entier, il vit, il vit, It's Alive in my Ipod, mais nulle part ailleurs j'ai mal, non je ne veux pas revivre ça.

mercredi 17 juin 2009

Pansées.

Des jeunes qui s'habillent en vieux, des vieux qui s'habillent en jeunes.
Déliquescents.
Délit de caissons.
Des groupes qui jouent fort.
Un matin, en faisant la vaisselle je me suis coupé le doigt.
En rangeant les courses, une autre fois, je me suis entaillé l'avant-bras en m'emparant d'une bouteille de bière.
Pourquoi chez moi les tâches ménagères sont-elles à ce point liées au Sang ?
Rédemption, purification, punition ?

lundi 15 juin 2009

La Mécanique Jubilatoire

Eh ouais, deuxième fois que je vais jouer dans cette salle, à l'ambiance rock'n roll, et première fois pour les Commoners, j'ai hâte !
Parc en Fête c'était super cool, j'espère avoir des photos à mettre en ligne bientôt.

vendredi 12 juin 2009

Parc en Fête

C'est ce soir !!!
Au Parc de Bayser, à Compiègne.
C'est gratuit, ça commence à 20h, et en plus des Commoners vous y verrez Adrugan, Pristine Grey et Quixote.
Ambiance folk et rock au programme !

mercredi 10 juin 2009

Boboland

Hier soirée organisée par une grande maison de disques, au Bataclan.
ça se bouscule là-dedans, c'est rempli de bobos bronzés (mais comment font-ils ?) mais des fois ça sent un peu le bouc quand même : il fait très chaud.
Quelques concerts auxquels je n'ai rien compris, avec entre autres un groupe très bon esprit, très "provincial", à base de slogans altermondialistes et de "le chômage c'est pas bien, bouh".
Bravo les gars, super, un bon coup de pied dans la fourmilière ça peut pas faire de mal.
Une choupinette folk se pointe, et le son devient exécrable au possible, résultat la 1ère chanson de son set (de 2 chansons) est totalement foutue en l'air.
Bon, c'est le moment d'aller engloutir une pizza à l'Italien du coin avec le Tömanager.
Puis je retourne dans la fosse aux bobos, et là ils et elles ont bu : une fille ivre presque à oualpé est traînée par son copain (ou sa rencontre de fortune d'un soir), une autre manque de me tomber dessus.
Je reconnais des têtes issues de la télé-réalité : des salariées désormais ?
Je n'en peux plus, j'étouffe, je pose mon verre et m'enfonce dans la nuit parisienne.

lundi 8 juin 2009

Gorge approfondie

Mal feutré dans la gorge, qui démange la nuit, ouais j'ai ça depuis deux nuits, ça a commencé à se manifester peu de temps après le concert en plein air de samedi soir.
Rieux, 1000 personnes environ, ça fait plaisir, sauf qu'au bout de 3 chansons ma voix se barre en sucette, est-ce que ça s'entend ? Je dois faire avec, improviser sur le tas, appréhender les montées inhérentes à chaque morceau d'une manière complètement différente.
De ce fait je ne profite pas du gig comme je le devrais : argh.
Malgré ça la soirée restera un bon souvenir : le Conseil Régional est venu filmer et ça, ça fait toujours plaisir et puis mince quoi, on s'est bien marrés et j'ai hâte d'être à vendredi : Festival Parc en Fête à Compiègne, à partir de 20h, avec Quixote, Adrugan et Pristine Grey !

vendredi 5 juin 2009

Les tambours méphistophéliques

De retour du studio Artsonor, où sévit une équipe très sympathique, de plus le quartier est accueillant, donc ce fut un plaisir.
Les Commoners ont travaillé sur pas mal de chansons, les idées prennent forme, les doutes fusent, les textes pleuvent, explosent en vol et sont modifiés, parfois juste avant la prise.
Demain on reprend le chemin des concerts, et comme ce sera en plein air, ça va faire du bien après ces quelques jours enfermés !





(Photos prises dans le studio "le grenier" et chez Artsonor par l'ombrageux Stéphane Portier)

mercredi 27 mai 2009

This could be the good old days

Bientôt de retour en studio...
Heureux.
Mais beaucoup de travail néanmoins.

(www.fredericballart.com)

lundi 25 mai 2009

Rec. done

Yeah, de retour du studio à Montreuil.
MC Aslak is a fuckin' réal., ouais je parle avec des points aujourd'hui, j'ai envie.
Plaisir partagé, blagues tendancieuses et à la lisière (toujours) de l'obscénité, mais force est de constater que l'on est fiers du résultat de ces sessions.
Bon, après il est clair que la journée d'hier n'était peut-être pas la meilleure pour s'enfermer dans un studio mais quelquefois la sueur et le rock font bon ménage.
Sur bande il y a donc une chanson pop cosmique, momie ressuscitée après quelques années, sorte de version custom d'une pierre angulaire d'un ancien groupe fan de volley.
Et puis juste après on a gravé un mauvais trip à l'acide, près de 4 minutes entre le rêve et le cauchemar brumeux.
Bientôt le mix.

(petit souvenir de la Scène Bastille : merci Emmanuelle !)

mercredi 20 mai 2009

mardi 19 mai 2009

Like a circus on parade

Un week-end on the edge.
Comme je les aime ?
Mouais.
On attendait beaucoup de cette Scène Bastille, résultat nous avons été stoppés dans nos élans à 40 minutes tout juste.
Pas moyen de jouer une dernière chanson... Ben oui, faut comprendre, juste après l'endroit se transforme en boîte alors faut vite fait bien fait vider les lieux avant que la bouillie proto-dance et Ibizaïenne investisse l'endroit.
Et puis les retours n'étaient pas les mêmes qu'à la balance, qui elle-même nous a coûté 1 heure dans les bouchons. Et qui n'a donc servi à rien !
Hi hi.
David Copperfield, ce nom ne dit peut-être rien aux plus jeunes, mais bref ce mec était un magicien connu dans les sous-estimées nineties, et puis il a disparu sans laisser de traces (sauf sur Claudia, mais là n'est pas le sujet).
Eh bien mes amis, je peux vous confirmer qu'il bosse à la Scène Bastille, il fait disparaître les retours, les transforme, ou tord la réalité, crée une fissure dans l'espace-temps lorsque les Commoners sont en ville, spécialement pour les emmerder et modifier la perception du bruit qu'ils avaient via ces outils soniques lors de l'inutile soundcheck.
Mais bon.
Des gens étaient là, des gens qu'on apprécie, et ils ont passé un bon moment, donc tout n'est peut-être pas perdu.
Le lendemain, après une courte nuit, rendez-vous nous fut donné au Glazart, pour un brunch dominical du plus bel effet.
Une armée de jeunes gens rock'n roll s'y dandinait, et ce fut un sacré bon moment, où nous honorâmes notre "Pop Song 09" et une chanson des Kinks.

samedi 16 mai 2009

Prise de la Bastille

Hâte d'y être.
Eh oui, c'est déjà aujourd'hui...
Grosse orga, j'espère que tout va bien se mettre.
Hier répétitions aux Mains d'Oeuvres, très très content je suis, mais quand même pris d'un vertige : bonheur de jouer ces chansons ou hypoglycémie ?

mardi 12 mai 2009

DIP

Vendredi Globo, soirée bien sympathique : j'ai joué "Space Oddity" et pété une corde, normal donc.
Le kebab sans pain fut accepté, sans peine serais-je même tenté d'ajouter.
Lundi séance de travail autour du songwriting avec Mr Ken Stringfellow, chez lui.
Que c'est étrange de discuter à bâtons rompus et d'entendre des bribes de mes propres chansons chantées par un mec qui a écrit avec son comparse Jon Auer un des albums qui figure dans mon panthéon personnel, "Dear 23", qui a joué avec Thom Yorke, qui a figuré dans le live-band de REM et qui joue actuellement dans un combo au rock racé appelé The Disciplines (www.myspace.com/disciplines)...
En gros, pour vous donner une idée, c'est comme si mon voisin de palier qui bosse dans la boucherie en bas rencontrait Florent Pagny.
Un bonheur.
Un philosophe, ce Ken, d'un calme olympien, et plein de bons conseils... que j'ai bus avidement.
J'en suis ressorti ragaillardi, et avec dans ma besace beaucoup d'idées pour ces 2 chansons que nous allons enregistrer très prochainement : mais tout ceci est une autre histoire, cher Bastien.

jeudi 7 mai 2009

Education wasn't fun

Waouh, comme le temps passe, un an...
C'est fou.
Le mois de mai est là, avec ses allergies, son temps mitigé (quoiqu'aujourd'hui ma foi ça se passe plutôt bien) et sa Scène Bastille du 16 mai.
Lundi je vais travailler des morceaux avec un mec dont j'ai écouté le groupe en boucle à une époque, ça fait tout bizarre.
Ouaip, gros boulot sur des titres que l'on va enregistrer d'ici quelques semaines maintenant, perspective excitante.
Tiens, checkez cet excellent site : www.fredericballart.com, on figure dans une des catégories "live".
Et j'en rajoute une couche : n'oubliez pas de nous soutenir et de voter pour nous demain dans la finale de la semaine OUI LOVE Myspace sur www.myspace.com/ouifm, et par SMS et appels divers !

mercredi 6 mai 2009

We Love Myspace 2

Merci d'avoir voté, on a gagné hier soir ! Suite vendredi pour la finale de la semaine... On re-compte sur vous les amis !!!

mardi 5 mai 2009

We Love Myspace.

N'oubliez pas de voter pour nous sur www.myspace.com/ouifm à partir de 14h !
Et pendant l'émission à partir de 18h.
Many Thanxxx !!!

vendredi 1 mai 2009

May

Pékin Express pour seules images, Aimee Mann et Oasis dans les oreilles, étrange soirée en ce vendredi.
Mercredi passage dans le cossu arrondissement du 17ème, puis dîner Commonerien dans un resto sympa près du Père Lachaise, pour finir à Radio Libertaire, dans une émission très sympathique animée par un passionné qui ne l'est pas moins, au beau milieu d'autres musiciens qui l'étaient eux aussi.
Fin des hostilités à 4 heures du matin...
Maintenant il faut écrire.

(photo prise par l'outrageux Stéphane Portier)

vendredi 24 avril 2009

Ride on, baby

Ces jours-ci, beaucoup de choses à faire : travail sur les prochains titres à enregistrer, préparation du concert de la Scène Bastille, et des autres qui vont suivre...
Les gens de Goom radio sont très sympathiques, ce fut une session radio qui m'a fait du bien, et puis Julien qui se remet au cajon ça remémore pas mal de trucs : époque pas si lointaine où on se produisait à deux !
Je vais essayer de récupérer la Podcast pour écouter les 3 titres joués.
Ci-dessous je mets en ligne un de mes meilleurs souvenirs live, voici la vidéo de "Ride on", titre joué lors de la AC/DC Party en hiver, dans une soirée Nicolas Ullmann.
Un grand merci à Axel pour sa gentillesse, ouaip c'est lui qui a filmé, et quant à moi j'étais dans mon trip Bukowski on va dire.

lundi 20 avril 2009

On da radio

Hey hey hey n'oubliez pas d'écouter Goom.fr à partir de 18h ce mardi...
Interview et session acoustique.
Je vous laisse également le soin de partager via l'objectif de Stéphane Portier une studieuse répétition des Commoners.

vendredi 17 avril 2009

I wanna walk in the snow and not leave a footprint

La redescente post-chapelle est dure...
Yeux qui brûlent (ai-je vu la Vierge lors de ce concert ?), poumons en berne la nuit venue, nerfs tendus comme à fleur de peau, avril a remplacé mai dirait-on.
Essayons de surmonter tout cela, car beaucoup de choses se préparent : mardi je suis en interview et session acoustique sur la radio Goom, juste après je fonce vers un endroit que je connais bien, et dont j'ai foulé la scène l'année dernière.
On prépare aussi l'enregistrement de mai, des photos, des vidéos, et le concert du 16 mai à la Scène Bastille.

(www.fredericballart.com)

dimanche 12 avril 2009

Satisfaction

ça y est, c'est déjà "passé"...
Tant d'efforts dans la préparation de ce concert, que samedi (le lendemain donc) je me suis senti complètement vidé.
Mais quel bonheur de voir cette chapelle, cet Auditorium Rostropovitch rempli !
Une équipe technique hypra sympathique, un ingé-son excellent (merci Thierry) et un public très réceptif et chaleureux : j'étais aux anges.
Beaucoup de stress, de fatigue car j'ai porté l'organisation de ce projet sur mes frêles épaules (avec pas mal d'aide extérieure bienvenue) mais quelle joie de voir se dérouler la soirée de cette belle façon.
Alors je le dis ici : merci à toutes celles et ceux qui étaient là ce vendredi 10 avril.
Les SomePatrolmen ont ouvert le bal avec brio et les Commoners se font plaisir sur scène, je les aime ces bougres.
Hier travail sur REM, qui a pris des couleurs psychédéliques, ça n'est pas fini, on doit peaufiner l'orientation encore.
Et aujourd'hui j'ai trouvé Animals de Pink Floyd dans une brocante : un bon week-end, quoi.

(merci Steph pour la photo)

lundi 6 avril 2009

Being locked in an asylum

J'espère que vous avez apprécié la chanson mise en téléchargement hier soir et retirée ce matin.
Qu'il fait beau aujourd'hui : joli temps pour poser des affiches.
Le concert du 10 (vendredi, donc) se met en place doucement, j'ai hâte d'y être.
Ces jours-ci je me prends la tête sur le texte de DIP, j'ai enregistré une démo samedi mais en m'écoutant chanter je ne suis pas satisfait.
Poubelle.
A revoir.

(photo prise par l'ingénieux Stéphane Portier au Klub)

vendredi 3 avril 2009

In the garage

J'adore cette chanson de Weezer, en passant.
Do it yourself.
C'est ce que je fais : en ce moment une grande partie de mon temps libre est mangée par la pose d'affiches relatives au concert que j'organise tout seul comme un grand la semaine prochaine à Beauvais.
Rude tâche !
Et quelquefois beaucoup de mal à m'expliquer dans diverses administrations.
En faisant tout ça, on oublie un peu la musique, qui est quand même le nerf de la guerre, que diable.
Je dois écrire, trouver le temps.
Car on a visité un studio, un nouveau refuge, et des chansons vont y être enregistrées.
DIP et REM, très certainement.

vendredi 27 mars 2009

Klubbeurs.

Revenu du fameux concert au Klub, effectué en compagnie du très sympathique trio Eva Spector.
Relégués dans la salle du bas comme des malpropres (avec des gens proprement abrutis à la caisse mentant à des amis qui cherchaient à nous voir et sont repartis sans avoir vu le concert), avec un son roots et du Johnny Cash (votre serviteur a toujours un disque de Johnny Cash dans sa valise) en guise d'apéritif, les Commoners se sont fait plaisir. Du bien.
Pas d'argent, mais du bien.

mardi 24 mars 2009

Le Freak, c'est chic.

Aaaaaaah la virée en boîte.
ça, c'est fait : on dirait que je me fais une spécialité de jouer dans des endroits pour le moins incongrus.
Arrivés sur place, après un court soundcheck nous fûmes conduits à un très bon restaurant, où la consistante nourriture se chargea de fatiguer (encore davantage) mon corps traînant.
Mais grand café après donc ça va.
Retour à la boîte, ensuite.
Loges, où le froid régnait, même avec du chauffage.
Humidité.
Puis les gens ont commencé à arriver.
Il y avait plusieurs salles, dont une avec un karaoké et une piscine : ça suffisait bien à notre bonheur.
Fred le photographe était là : un beau brin de voix, dont j'attends le photo-report avec impatience.
Le concert à proprement parler fut étrange : j'ai eu l'impression d'interrompre une Messe Païenne.
Mais les personnes de l'assistance ont apprécié, à mon grand étonnement je n'ai reçu aucun godet de bière dans la figure.
Des gens sympathiques, une ambiance décalée, à part le fait de se coucher à 6h pour se lever à 10 ce fut une très bonne nuit !

mardi 17 mars 2009

Funk in Beauvais.

Je m'affaire, je pense à plein de choses, je supervise.
Pour masquer le vent ?
Le néant, qui m'effraie plus que tout ?
Promo des concerts, affiches en JPEG à récupérer, Events FB en pagaille, contrats à signer pour des locations de lieux, logos à envoyer, etc...
En ce moment, dans la ville où j'habite a lieu un festival.
Dédié au blues et à ses succédanés.
Belle initiative, et du coup samedi soir j'ai traîné ma carcasse fatiguée dans ces rues peuplées de gens qui croient que le blues est la musique que joue Johnny Halliday.
J'ai croisé quelques connaissances, j'ai vidé 2, 3 godets, mal à l'aise ou flatté (c'est selon) lorsqu'on me reconnaît.
"C'est toi, Kristov ? Alors tu continues la musique ?"
Non, j'ai arrêté depuis que je me suis pris 3 rouges à la télé.
Hier j'ai vu des clodos se battre et en rentrant chez moi un jeune garçon qui m'avait l'air turbulent et affublé d'une casquette (bizarre cette phrase) m'a lancé "Wesh Nouvelle Star".
Mais qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire ?
Et pourquoi les gens ne disent pas ce genre de choses en face ?
Je dois toujours attendre qu'ils se trouvent derrière moi pour entendre ce qu'ils ont à me dire, c'est rageant.

lundi 16 mars 2009

J'y étais !!!

"Ouaip, j'étais au premier concert des Commoners.
Je suis arrivée genre super tôt pour essayer de voir les balances, mais manque de chance elles étaient finies lorsque je suis entrée dans la salle.
Mais j'ai pu apercevoir Kristov.
Oui, celui qui est passé à la Nouvelle Star !
ça m'a fait tout drôle.
Il est pas pareil qu'à la télé, il a des boutons et paraît plus grand.
Il devrait se raser aussi, mais je l'aime quand même !
Mes copines ont pas voulu m'accompagner, car elles préfèrent Justin Nozuka ou des candidats de la NS 2009, mais c'est pas grave, c'est cool de profiter d'un concert sans les cris de Justine dans les oreilles ! ;)
Vers 20h Kristov et son groupe (les autres sont pas passés à la télé donc je connais pas leurs noms mais ils ont l'air sympa quand même) sont partis manger, ils rigolent beaucoup.
Moi qui pensais que les artistes étaient mélancoliques et s'enfermaient dans leur loge avant les concerts.
(au passage j'ai pas vu de loges)
Vers 21h30 ils sont revenus et les concerts ont commencé, c'était sympa mais moi j'étais là pour Kristov.
Lui et son groupe parlaient à d'autres gens, mais j'avais l'impression que des fois il me regardait.
Enfin, je sais pas.
Il avait l'air stressé, peut-être parce que c'était le premier concert avec son groupe.
Il devrait pas, car Baltard quand même c'est impressionnant, plus qu'ici je trouve.
Vers 23h ils sont montés sur scène, et le son sur la première chanson, "Pop Song 09" (je la connais car elle est sur leur Myspace) était horrible.
Pourtant ils ont fait une balance, non ?
Dès la deuxième, les choses sérieuses commencent, c'est "The Trains" et je l'adore, ils étirent le solo ahhhh c'est mortel !!!
Ensuite vient "And the Flowers slowly die", une ballade, jolie mais ils auraient pas dû la mettre si tôt dans la set-list.
Ils jouent des chansons que je connais pas, "Empty Bottles", que j'aimerais trop avoir dans mon Ipod, "Wake up (you sleepy head)" en groupe sonne complètement différent, "Drunk in Paris" très Sophie Marceau, trop cool !!!
Ils font même "Be my baby" très dépouillée, avec le guitariste et le batteur aux choeurs.
Un autre, viiiiiiite !"

(Margaux, 17 ans)

jeudi 12 mars 2009

Mother, should I build a wall ?

Tout se scinde, le temps, l'énergie, la pulsation rythmique, la chaleur des corps.
Il y a énormément de choses à faire, il y a des causes à défendre, j'ai envie de les défendre, pas envie, ça dépend des jours.
Je me blesse sans cesse, l'autre jour deux griffes parfaitement parallèles sont apparues sur mon bras.
Des stigmates ?
Nouveaux morceaux dans mon Ipod, Kings of Leon, Killers, vieilles faces B d'Oasis et puis dimanche soir on a écouté Aznavour.
Le soleil apparaît par endroits, comme soufflé d'une sarbacane, que je l'aime, et qu'il me le rend bien.
Des flashes de nostalgie tapissent mon cerveau par son biais, et m'apaisent.

lundi 9 mars 2009

K. and the C.

C'est plutôt cool de passer ses samedis à répéter.
Tranquillement, à la campagne, dans un bureau typé 70's avec dossiers aux murs et les enceintes posées sur le bureau du patron.
Il y a du cidre maison, des tracteurs dehors, et nous on travaille nos titres.
Le projet est lancé : bon, ok sur les photos du Myspace on est 3 mais normalement on est 4, Clément vient d'arriver, bientôt les photos.
Et déjà, un 1er concert : ce vendredi 13, au Globo, avec d'autres groupes.
Venez, ce sera gratuit !

samedi 7 mars 2009

En ligne.

www.myspace.com/kristovetlescommoners

jeudi 5 mars 2009

STAY TUNED !!!

Le groupe est monté.
Efficace.
On répète, on met au point.
Mises en place.
Les chansons enregistrées sont quasi-mixées, et masterisées cette semaine, tout sera mis en ligne ce week-end.
Tout sera ainsi dévoilé.
Première sortie en commun le vendredi 13 mars, au Globo.

jeudi 26 février 2009

Da Trains


Merci à Mr President.

lundi 23 février 2009

It's in the photograph

Wesh, ma gueule dans Télé Star cette semaine.
Et j'ai gagné un nom de famille en plus : c'est vrai, quand on est candidat dans un jeu TV, on est juste un prénom. En sortant, on gagne un nom.
Parce que pendant l'émission (et même quelques mois après) on s'appelle "Machin de la Nouvelle Star", un truc un peu trop aristocratique il faut bien l'avouer.
Samedi photoshoot, à l'aller du Electric Light Orchestra, wouah il y a de bonnes chansons, les arrangements et structures sont un peu too much mais c'est ça qu'est bon.
Esthétique de la lose, beauté du quotidien, blagues sur Lulu, bières, cafés, immeubles, cité HLM en plein Paris.
Ce matin interview radio avec un mec qui a tout compris, ça fait du bien, il a posé les bonnes questions.

lundi 16 février 2009

WANTED

Dieu que j'ai mal au bide...
Du coup cette nuit j'ai lu un article sur les Undertones, ça m'a donné envie d'écouter.
Samedi soir j'ai essayé de sortir un peu, histoire de m'aérer.
Au moment où je rentre dans le pub, je tombe sur un groupe de reprises tout occupé à massacrer allègrement le sublime "Crazy" de Gnarls Barkley.
On a dû rester 30 secondes à tout casser.
Il devrait exister une police musicale, qui verbaliserait ce genre d'écart.
"Vous n'avez pas le droit de reprendre cette chanson comme ça ! Je vous arrête."
Mais apparemment dans la ville où j'habite il est préférable de reprendre des tubes dans le cadre d'un groupe lisse que de créer des choses.
Bref.
A part ça, les choses avancent, le mix des 4-titres est pratiquement terminé et quelques dates de concert se mettent en place.

mardi 10 février 2009

Modern Times, please take me as I am.

On répète, on prépare les concerts à venir.
La vie, la réalité économique de la vie, la vie dure, voudrait quelquefois balayer ces rêves d'un coup de patte vengeur, mais abandonner n'est pas une option.
Surtout que je récupère ce soir les mixes de certaines chansons enregistrées en décembre.

(merci Showland)

jeudi 5 février 2009

Projets.

Puzzle.
Processus.
Les quatre titres devraient être mixés à la fin de la semaine prochaine.
On se met à penser à la pochette, à l'esthétique du truc.
Au nom du groupe.
Car il s'agit bien d'un groupe.
Parallèlement à ça j'écris.
Beaucoup.
Et puis la seconde d'après je pense au clip, j'ai des tas d'idées.
J'ai terminé deuxième du classement du Beauvaisien de l'année, classement qui me fait sourire car on sait comment les gens ont voté.
Mais, fair-play, je me suis quand même prêté au jeu de l'interview.

lundi 2 février 2009

Liancourt

J'avais déjà joué à Liancourt, il y a fort longtemps, dans l'enceinte de la prison.
Ouaip, comme Johnny Cash.
Mais ce samedi c'était dans les murs du Centre Culturel de la ville que j'étais convié.
Arrivés sur les lieux (moi, Doof et Mr Collipark, qui m'accompagnait sur quelques morceaux), je rencontrai Thierry, sonorisateur fort sympathique, très compétent qui plus est, détenteur d'un très important stock d'anecdotes sur le milieu musical.
Après la balance, en route vers le PMU du coin avec Romain et son équipe de tournage.
Les PMU... j'adore leur côté glauque, cette ambiance malsaine et silencieuse où l'on sent que tout peut dégénérer d'un moment à l'autre.
Après ça, concert devant une assistance attentive : la règle des 2 "a" fut donc respectée.
Beaucoup de nouveaux morceaux furent dévoilés, dans le plus simple appareil, et un rappel fut même exécuté.



(photos by Doof)
PS : le concert a été filmé, donc je proposerai très bientôt des extraits ici-même.

vendredi 30 janvier 2009

The plan is to keep breathing.

Hier interview pour une radio dans un club de remise en forme, surréaliste pour moi qui ne fous jamais les pieds dans ce genre d'endroit...
Peut-être que ça me ferait du bien.
ça ou le grand air.
Le bon air pur.
Mais je n'ai pas le temps, je travaille, je m'use.
J'ai commencé à écrire mon livre, j'ai envie de tout mettre dedans mais c'est impossible, les gens n'y croiront pas.
Glauquerie.
Alors je griffonne, les mots sortent, s'entrechoquent, les souvenirs remontent, nauséabonds ou lumineux.
Les différences sociales ne m'ont jamais paru aussi évidentes.
Je ne me vois plus tenir une conversation avec un mec gagnant 3000 euros en CDI.
J'ai l'impression de ne plus ressentir les choses comme avant.
Désabusé.
Je me sens minable.
Et paradoxalement si fier de ces 4 titres enregistrés, mais j'aurais tellement voulu que ce soit un album.
Si j'avais pu.
Plus tard ?

lundi 26 janvier 2009

Come on, er.

De retour du studio au petit matin, gueule blafarde, traits... ok ok j'arrête.
On a mangé Kurde et parlé des tensions au sein des Beatles, c'était cool comme soirée.
Travail sur un duo country autour d'un titre : marrant de voir quelqu'un d'autre chanter mes paroles.
La basse a subi un coup de relifting, ça groove grave.
Je crois que tout est dans la boîte, maintenant ça part au mix, et d'ici mi-février on aura quelque chose à faire écouter.
http://www.lobservateurdebeauvais.fr/actualite/Musique-:-Le-Beauvaisien-Kristov-lance-son-4-titres-1202.html

jeudi 22 janvier 2009

Je suis mentalement divergent.

Allez, une nouvelle :
"En fait je n'ai jamais essayé d'écouter sa musique. Sa tronche, déjà, me répugnait.
Une sorte de long visage inexpressif, faciès hypocrite des gens qui n'ont que peu souffert.
Alors que lui passait ses journées à triturer son manche, à l'astiquer dans tous les sens, moi je devais me coltiner le sale boulot, gagner ma croûte, survivre.
Payer pour lui.
J'avais la haine.
Et c'était larvé, je me gardais bien de lui parler de tout ça, je me devais de le protéger, de le chérir.
Puis l'abcès est devenu purulent, petit à petit.
J'en faisais des cauchemars, j'arrivais en sueur au travail, la douche attendait, oui elle attendrait car le prix de l'eau est fucking exorbitant de nos jours, tu le sais baby.
Lui était propre, rasé, et moi puant comme une charogne hirsute.
Mon visage autrefois poupin se dégradait à mesure que lui prenait de l'assurance, mes dents se fendaient, pendant que son sourire aurait pu couper la soute d'un paquebot rempli de nonagénaires en goguette.
Il se produisait de temps en temps dans le bar juste en bas de chez moi, avec son groupe de requins.
Il n'avait pas fallu trop de temps ni de séances de brainstorming pour accoucher du nom du groupe : c'était son prénom.
Et ce roi de la mauvaise foi chronique osait colporter à tous que c'était moi le prétentieux !
Bref.
J'ai été les écouter un soir, ivre de douleur, avec tout ce pastis dans le nez, un monceau de haine rouge à moi tout seul.
J'en voulais à la Terre entière, mais surtout à lui.
Son bonheur irradiait, et moi je pourrissais dans les abîmes de l'Enfer pur.
C'était un étrange processus qui s'était mis en marche : plus il était heureux, et plus je m'enfonçais.
A working class hero is something to be.
Mes cheveux tombaient par grappes, et des boutons d'acné réapparaissaient sur mon visage anémié, alors que les difficiles et ingrates années d'adolescence étaient bien loin.
J'ai subi le fouet de leurs morceaux ineptes.
Les paroles étaient inaudibles, mais il essayait quand même de faire croire à son immersion totale dans les morceaux.
Tout cela n'était que façade, je le savais, mais les gens étaient dupes : ils applaudissaient à tout rompre après chaque fin de chanson.
Après le rappel, je suis allé les voir à la table où ils s'étaient installés avec leur clan, au fin fond du bar.
Je me suis assis près de lui, et il a été très maternel quand il a commencé à me nettoyer les oreilles avec un coton-tige."

mercredi 21 janvier 2009

Scientific support

Fin des prises en studio dimanche : enfin ! Ensuite, mix et alors j'aurai cette galette de 4 titres entre les mains.
Ce soir je rencontre quelqu'un qui serait susceptible de m'aider sur mon album à venir, un mec que j'ai énormément écouté sur disque, tout cela est un peu surréaliste je dois bien le dire.

(merci Samantha pour cette vidéo !)

jeudi 15 janvier 2009

Paperback writer

Suite du studio bientôt, je n'en plus d'attendre !
J'ai tellement hâte de pouvoir écouter ces 4 titres terminés.
Une fois que j'aurai cette galette entre les mains, plein d'autres projets vont se mettre en place, mais il est encore un peu tôt pour en parler.
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-locale/Beauvaisis/Kristov-sera-bientot-dans-les

mercredi 14 janvier 2009

Aux urnes !!!

Je veux que mes parents soient fiers de moi :
http://www.lobservateurdebeauvais.fr/actualite/Le-Beauvaisien-de-l-annee-:-c-est-VOUS-qui-choisissez-1163.html
Un coup de main serait le bienvenu !
Et pour les Beauvaisien(ne)s, article sur votre serviteur dans le Courrier Picard, à paraître d'ici samedi.

lundi 12 janvier 2009

Léthargie puissante.

C'est l'état dans lequel j'ai traversé les fêtes.
Une léthargie puissante, jouissive presque, tellement j'étais déconnecté.
Fatigué par cette année 2008, au point de m'endormir avant les coups de minuit du 24 et du 31.
Il faut écouter Okkervil River et des vieux trucs de Motown, mais j'attends mes écouteurs de l'enfer pour mieux en profiter.
Samedi j'étais en studio avec la Dream Team : j'étais rincé à la fin de la journée.
J'ai tout donné niveau chant, bon après c'est vrai que j'avais les chansons en horreur à force de les entendre 48 (ou 47) fois chacune donc là j'ai forcément besoin de recul tu piges.
Ivan et Peter sont des perfectionnistes, des fous.
Grâce à eux j'ai entrevu des choses à faire, à entreprendre, j'ai compris qu'on ne peut décemment pas se foutre de la gueule de la musique.
Il faut bosser, sur soi, sans arrêt, se remettre en question sans cesse, s'acharner, douter, recommencer.
Les morceaux ont pris une sacrée patte, il y a une empreinte.
Et puis pisser dans les toilettes du PMU d'en face quand le besoin s'en fait sentir vous remet d'emblée dans un côté "vie réelle" qui convient bien à l'esthétique Working-class hero du projet.
Bon à part ça dégât des eaux chez moi (si l'enregistrement avait été décalé, il y aurait eu mon "Yellow Submarine" ou mon "Octopus's Garden" à moi sur le disque), et suite du studio bientôt.

jeudi 8 janvier 2009

Studio Part.2

Un peu de temps pour me poser, c'est la nuit, je suis au chaud, et je poste quelques photos du studio. Elles datent de 2008, déjà...
Là c'est 2009 et samedi nous retournons en studio terminer ce qui a été commencé en décembre.
Les voix sur "The Trains" et "Captain" (titres de travail) sont cruciales à mes yeux, c'est pour cela que je n'ai pas le droit de me planter.
Je me suis retourné le cerveau sur l'orientation de ces paroles, pour au final me dire que le premier jet était le bon, ou tout du moins celui qui me parle le plus.
En ce moment, la vie est dure, mais on n'est pas dans Zola, et aborder frontalement le problème de la crise dans mes chansons n'y changera rien.
Ce qui me porte c'est le rêve, le romantisme, et parler de problèmes sociaux dans une chanson pop je sais pas faire.
Je me suis cassé les dents là-dessus.
Alors je vais me libérer de ce lourd poids et faire comme je le sens.
On verra bien ce qu'il en sort.
Il ne fait pas bon trop réfléchir en musique, ce qui compte c'est les tripes, le cri primal.
J'avoue être un peu excité par ce qui se dessine, j'ai hâte d'avoir ces quatre titres mixés, et de commencer les concerts avec le groupe.
J'ai besoin de ça en ce moment.




Photos (suite)




Merci au généreux Stéphane Portier pour ces photos !!!

Photos (suite de la suite)