jeudi 25 février 2010

Hallucinant.

Hallucinant d'avoir répété avec Ken Stringfellow.
Ce mec a joué dans les Posies, qui ont pondu quand même un chef d'oeuvre en 1993, quand Lenny Kravitz hurlait "Are you gonna go my way" (que j'adore aussi, notez), un truc Beatlesien en diable, en pleine époque grunge.
Foncez l'écouter.
Il a joué avec REM aussi, en tournée, avec Thom Yorke également lors d'une session radio sur un pirate que j'ai usé (merci Nicolas), se marrant sur "Wonderwall" et s'appliquant sur "Blow out".
Il a joué aussi avec Big Star.
Enfin, le CV de fou quoi, et en plus de ça il tourne aux 4 coins de la planète.
Donc avec mes compagnons Julien et Clément on a répété hier avec ce mec, et c'était vachement bien.
Et donc on attend avec impatience le concert du 4 mars au Scopitone en sa compagnie, car il y aura d'une part notre set, et le sien, dans lequel on l'accompagnera sur quelques morceaux.
Chanmé grave.
Je suis juste déçu de l'indifférence dans laquelle est reçue cette nouvelle dans les quelques sphères qui auraient pu être intéressées par le truc: ouaip, dommage.
Mais j'inspire souvent ça : un haussement d'épaule, ce genre.
C'est pour ça que j'ai envie de casser des trucs.

mardi 23 février 2010

Les choses filent, j'en laisse à l'abandon pléthore.
Genre la contravention glanée sur mon pare-brise, je me suis dit en la voyant "ok, je la prends demain".
Et le vent a dû se charger de la ramener à lui.
Quant à moi je paierai 45 euros au lieu de 11.
Les temps sont durs pour les poètes, la violence rôde, amère. Il faut travailler, se contenir, enrager de l'intérieur quitte à ulcérer grave. On se DOIT de le faire, sinon à quoi bon ? On redeviendrait un animal.
ça arrive d'avoir envie d'assassiner quelqu'un : son patron, qui vous aboie dessus sans raison valable, le voisin, le mec qui te fixe lourdement dans la rue... Mais on le fait pas. Même si on en rêve parfois.
Dernièrement j'ai fait un concert devant un parterre de gens dont la majorité en avait rien à foutre, y avait même un gars qui envoyait des textos, pile sous mon nez. Je me suis surpris à lui balancer dans la gueule que c'était de l'irrespect total.
Il est parti, en râlant, le nez dans son téléphone.
Et moi de continuer à jouer de plus belle, prétendant que "Drive my car" était des Beatles, et "Sunny Afternoon" des Kinks, ce genre de choses incroyables. Quand j'ai dit que "Creep" était une chanson de Coldplay bizarrement les réactions furent plus vivaces.
(c'est un post en deux parties, la seconde où je parle de mon dernier concert n'a rien à voir avec le fait de vouloir assassiner quelqu'un. Quoique, en me relisant...)

samedi 20 février 2010

Je cours vers l'escalier.

Départ pour la Belgique ce matin, concert à l'Escalier ce soir, flyer ci-dessous.

Heureux je suis, car j'adore ce plat pays qui n'est pas le mien.
Le concert au Scopitone était rutilant, si neuf, une répet de classiques et roulez les amis, déguisés nous fûmes et vous fûtes, public composé de clones d'internes d'Urgence et de Gossip Girls.
Voici une interview de votre serviteur-loser sur le Post (merci la Ménagère !) :
article du Post
Bon, allez avant de partir comme dirait Eve, je vous glisse subrepticement quelques photos de mon ami Fred (www.fredericballart.com).
Bises à vous !!!




lundi 15 février 2010

Classic-rock powa.

Jeudi c'est power-trio au Scopitone et ça va faire du bien.
Ci-dessous quelques souvenirs du concert à l'Ouvre-Boîte, c'est par Stéphane Portier et ça fait du bien aussi.


mercredi 10 février 2010

Yup yup yup.

Je suis tout en haut dans le top de la rédaction SFR Jeunes Talents, voilà qui fait plaisir !
"En pesanteur et en saturation, le rock ici prend une envolée qui électrocute délicieusement l'échine."
www.musique.sfrjeunestalents.fr
Et sinon, voici le visuel pour le gros événement au Scopitone du mois de mars, un concert du grand Ken Stringfellow... Grosses surprises au programme. Soyez là !

mercredi 3 février 2010

lundi 1 février 2010

Le cumul c'est la santé.

Au passage, je tiens à préciser que ce blog est un ramassis de pensées, que la fiction et l'autobiographie s'y mélangent dans un chaos désorganisé, et que les propos amers de l'auteur n'engagent que lui.
Ceci dit, continuons.
Le petit : "Monsieur, c'est vrai que vous avez fait la Nouvelle Star ? Mais pourquoi vous travaillez alors, ça vous a pas rapporté d'argent ?"
Moi : "Bonhomme, ça se passe comme ça tu sais."
Un attroupement se forme autour de moi, compact et menaçant.
"Mais vous avez arrêté la musique ?"
Du tac au tac, agacé mais pris au piège j'enchaîne : "Non, bien sûr que non, la musique ne s'arrête pas à la télé, petit. Je travaille sur un album, mais ça paye pas le loyer."
Ensuite, pluie d'autographes alors que la majorité ne savent pas qui je suis et ne se pointeront jamais à mes concerts.
Ouaip, cumuler trois boulots c'est ici et maintenant, baby.
Quoiqu'il en soit, j'ai craché un solo vénéneux sur "Motteï" et le Grenier a abrité 20 mns, pendant qu'une étrange idée prenait forme au piano.