mardi 23 février 2010

Les choses filent, j'en laisse à l'abandon pléthore.
Genre la contravention glanée sur mon pare-brise, je me suis dit en la voyant "ok, je la prends demain".
Et le vent a dû se charger de la ramener à lui.
Quant à moi je paierai 45 euros au lieu de 11.
Les temps sont durs pour les poètes, la violence rôde, amère. Il faut travailler, se contenir, enrager de l'intérieur quitte à ulcérer grave. On se DOIT de le faire, sinon à quoi bon ? On redeviendrait un animal.
ça arrive d'avoir envie d'assassiner quelqu'un : son patron, qui vous aboie dessus sans raison valable, le voisin, le mec qui te fixe lourdement dans la rue... Mais on le fait pas. Même si on en rêve parfois.
Dernièrement j'ai fait un concert devant un parterre de gens dont la majorité en avait rien à foutre, y avait même un gars qui envoyait des textos, pile sous mon nez. Je me suis surpris à lui balancer dans la gueule que c'était de l'irrespect total.
Il est parti, en râlant, le nez dans son téléphone.
Et moi de continuer à jouer de plus belle, prétendant que "Drive my car" était des Beatles, et "Sunny Afternoon" des Kinks, ce genre de choses incroyables. Quand j'ai dit que "Creep" était une chanson de Coldplay bizarrement les réactions furent plus vivaces.
(c'est un post en deux parties, la seconde où je parle de mon dernier concert n'a rien à voir avec le fait de vouloir assassiner quelqu'un. Quoique, en me relisant...)

1 commentaire:

Vanish K. Roosevelt a dit…

J'aime beaucoup ta manière d'écrire, j'tenais à l'dire!