mercredi 31 décembre 2008

And I'm on my way

"A brighter life" et "Andrew" sur Youtube.
2 modestes chansons composées récemment, en attendant de retourner en studio bientôt, finir l'enregistrement et le mix.
D'ici là : bonnes fêtes et bon réveillon !

vendredi 19 décembre 2008

Pause.

Oui, salvatrice la pause.
Le Sud c'était le week-end dernier, 2 dates à Fréjus où je me suis fait plaisir... J'ai joué avec des amis et en ai retrouvé d'autres, grands moments, et les musiciens du groupe assuraient grave.
Another Brick in the Wall Part.2, Your Song, Hey Jude.
Et pas de répit ni de pitié pour les croissants puisque dès lundi j'enchaînai avec le studio : travail acharné sur 4 titres.
Content.
Fatigué.
Rongé par le(s) doute(s).
On travaille avec des gens bien, Peter & Ivan, Sergio & Julien, my buddies.
C'est toujours cool, la compagnie des gens passionnés.
Et on parle que de musique, Dieu que c'est salvateur.
Quelques photos ci-dessous de ces jours enfermés, prises par l'audacieux Stéphane Portier.
A part ça, je m'octroie un break, et retour au studio dans quelques jours.




mercredi 10 décembre 2008

Last Christmas

Un mal inconnu ronge ma gorge.
Heureusement j'ai réussi à dealer un rendez-vous chez le médecin pour demain matin.
J'espère que ça ne remettra pas en cause tout ce qui va se passer dans les prochains jours.
En effet, ce week-end je pars dans le Sud direction Fréjus afin de jouer dans une toute nouvelle salle, au coeur d'un domaine viticole si j'ai bien compris.
Hips ! Sorry for that.
2 dates.
J'emmène magnéto, stylo et carnets divers (ou d'hiver) car dès lundi 10h : enregistrement !!! à Paris.
Dire que j'ai hâte serait être encore loin de la vérité.
Tout ce qui s'est passé récemment, ces nombreux concerts, ce groupe mis sur pied et qui me donne le sourire, ces répétitions dans plein de locaux différents (et ultra-chers !), ces chansons écrites un peu partout, tout cela va enfin prendre corps et avoir un sens.
Oh il ne s'agit pas encore d'un album, loin de là.
Mais l'opus est sur les rails.
Pour l'instant on se concentre sur un EP.
Les titres de travail peuvent effrayer : "6/8" (ou "Buckley Song"), "Funky Song" (ou "The Trains"), "Hypra-Pop Song" et une que l'on connaît déjà.
Tout cela sera documenté, mais nous n'y sommes pas encore.

lundi 8 décembre 2008

Dig!

Quel week-end mes aïeux.
Vendredi concert dans un bar du coin, glauque.
Glauque comme pas permis.
Je ne suis pas prêt de rejouer en ces contrées.
Bon, je me suis planté, et alors.
Beaucoup d'énergie, de temps gaspillés pour rien.
Je me recentre sur l'essentiel.
Samedi soir concert dans une soirée privée, là pour le coup je me sentais déjà mieux, même si j'ai failli m'endormir avant de jouer.
Je me suis fait plaisir et les gens en ont pris également, ce qui somme toute est une équation assez sympathique et qui n'est pas si souvent résolue.
Ai-je un problème avec ma propension à jouir de la vie ?
Ci-dessous quelques photos du valeureux Stéphane Portier (Tribute to Oasis @Le Motel)

vendredi 5 décembre 2008

But I'll always live for tomorrow

Les sacrifices nécessaires et pléthore d'embûches jonchent le chemin de Celui qui a vu la lumière. La Foi, la folie, l'oeil gauche qui tressaille lorsque la fatigue est trop intense, sont des signes caractéristiques.
Hier il a fallu transporter le matériel dans nos semi-remorques du pauvre, pour jouer une heure et demi ensemble. Le plaisir, le fun, l'essence étaient là, mais c'est beaucoup d'efforts tu sais.
Quelquefois j'essaie de me regarder de l'extérieur et je me demande ce qui me drive. Pourquoi cette obstination crade, ce refus de rendre les armes.
Je ressemble à un zombie, mon visage se creuse.
Mais 10 kilos me donnent la force de continuer. De rester droit. Que tout cela ait un sens. Ses yeux, son sourire me remplissent d'un courage nouveau.
Ce soir concert, j'ai hâte. Je viens d'écrire l'ébauche d'une set-list.
Demain concert, j'ai hâte. Je joue à droite, à gauche, pas encore au milieu mais ça viendra bien assez tôt.

jeudi 4 décembre 2008

Chelsea girls are the best in the world for company

Qu'est-ce qui peut pousser quelqu'un à prendre un train pour Paris, puis à s'engouffrer dans un bar appelé le Motel afin de jouer 3 chansons d'Oasis, cela après une journée plutôt chargée et commencée très tôt le matin ?
Pure folie, naïveté ou passion aveugle ?
Bonne soirée néanmoins.
Rencontre intéressante.
Mais fin à oublier : voiture embarquée par la fourrière, déjà vécu ce moment.
"ça aidera à payer les chaussures de Carla" a dit une dame avant nous, et Dieu que je la rejoins.
Bercy 2 la nuit, dans le froid, c'est beau, vide et grand.
Glauquerie ou poésie urbaine ?
Rah j'ai envie de relire du Bukowski, je dois trouver le temps.
Le studio arrive, approche, il faut répéter, penser aux morceaux, les choisir d'ailleurs !

mercredi 26 novembre 2008

Child In Time

J'écris, puis je barre, je rature, je retouche, je relis, je trouve ça pourri, je réécris...
L'exercice périlleux de l'écriture en français...
Ecrire une chanson c'est pas comme écrire un blog (dans ce cas-là, les mots coulent) : il faut faire rimer les mots, leur donner du sens, du corps, et l'écueil à éviter c'est le Grand Méchant Loup : la Variété... brrrr, j'en ai froid dans le dos rien qu'à prononcer ce mot.
Alors je me bats avec ou sans mon stylo, dans le train, au boulot, dans ma tête.
Je veux parler de moi mais je veux que les gens s'identifient.
Je ne veux pas parler de moi, je veux raconter des histoires.
Ce soir je répète aux Liberty Rock Studios, là où on a enregistré l'EP "Une vie si belle" avec Leave.
En 2004.
Juste avant l'aventure Mölten.
Comme le temps passe, ça fait peur.
Il s'en est passé des choses depuis.
Qu'est-ce que je racontais à l'époque dans mes chansons ?
Qui j'étais, qu'est-ce que je voulais ?
J'ai l'impression d'être toujours le même gamin qui avance à tâtons, dans le noir complet, la peur et l'excitation au ventre.

lundi 24 novembre 2008

STOP.

Oui, je dis stop.
Stop aux digressions pathétiques de ce blog.
Vous n'avez pas à être les témoins de mon délabrement physique et cérébral, les amis.
Je vais donc tenter de positiver au maximum, et parler musique, nom de Dieu.
Vendredi soir, concert avec les Boogeymen dans un bar.
Organisation rock'n roll, micro avalé (presque) tout entier, noeud de jacks, assistance statique et néanmoins attentive, ce fut une expérience étrange et légèrement traumatisante.
Courte nuit et départ aux aurores samedi matin pour Nice.
Bombe à Orly, gros bordel pour s'enregistrer avant le vol, je somnole dans l'avion et mes oreilles se bouchent.
Arrivée à Nice : il fait beau. On dirait le printemps, là-bas.
On roule jusque Grasse, ville parfumée s'il en est, on s'enfile un Mc Do, puis on re-roule jusqu'au centre-ville où l'on doit assurer une séance de dédicaces en plein air.
C'est pile à ce moment-là qu'il commence à pleuvoir. Les stylos ne marchent pas, pourtant il y en a à profusion.
Beaucoup d'enfants, d'adolescentes fascinées par la télé, certaines me jettent leur carte à signer sans même me dire bonjour, comme si ma signature était un dû.
Expérience étrange et légèrement traumatisante, encore.
Ensuite c'est le moment des balances.
On se met d'accord avec les autres sur les chansons à jouer, quelques duos se forment, on prend ses marques dans la salle.
Après ça on se repose un peu à l'hôtel, on mange, et vient le moment du concert.
J'ai joué quelques reprises et une compo. J'en avais envie, ça m'a fait du bien et les gens ont (apparemment) apprécié.
J'ai dit que cette chanson allait apparaître sur mon triple-album à paraître, le premier disque étant constitué de reprises de chansons paillardes des années 50, le second de standards jazz version electro, et le dernier des mêmes standards mais en version big band. Pourquoi je sors des trucs comme ça en concert ? Qu'est-ce qui se passe dans ma tête à ce moment-là ? Je ne le saurai jamais...
Moments post-gig : photos, rangement du matos, discussions bizarres, get-vodka, tenancier ingrat.
Puis retour à l'hôtel.
Pourquoi faire de la musique emplit mon être tout entier d'un sentiment de culpabilité poussé à son paroxysme ?
Merde, j'avais dit que j'arrêtais.

jeudi 20 novembre 2008

Savoir se souvenir.

Je me souviens des visages de mes élèves de sixième en pleurs, lors de mon dernier jour avant mon départ pour l'émission qui a changé ma vie (pleuraient-ils parce qu'ils m'aimaient vraiment ou juste parce qu'ils savaient que j'allais devenir potentiellement connu, ce qui fait qu'après mon échec leurs larmes leur ont paru saugrenues après coup ?), je me souviens avec amertume des multiples galères avec mon groupe Leave, je me souviens de ce mec qui m'a mis une gifle à la récré devant tout le monde et à qui j'aurais dû défoncer le crâne, je me souviens de cette nuit cauchemardesque dans les rues de Paris, je me souviens avec bonheur des concerts et des fous rires avec mon groupe Leave.
Demain soir concert avec The Boogeymen, j'espère être en état, mes yeux sont rouges en ce moment. Myxomatosis ?
Ma lèvre gercée me fait mal.
Les préprods me mettent du baume au coeur, merci Jorge.
Et samedi je pars dans le Sud, à Grasse, jouer quelques chansons qui apparaissent dans des Bandes Originales de films. Connus.
Grease ? Dirty Dancing ? Stand by me ?
Yeah.

mercredi 19 novembre 2008

I had to kill them all.

Elles ont toute haï au moins une fois son égoïsme.
Sa solitude, son mal-être, sa différence.
Cette chose qui avait évolué comme un cancer en son sein, lui l'enfant solitaire qui avait été forcé de se construire une carapace épaisse, en titane, comme Robocop.
Humilié, raillé, mal dans sa peau, l'enfant devenu adolescent s'était fabriqué un monde avec ses propres codes, ses idoles et ses fascinations parfois malsaines.
L'Art l'avait frappé de plein fouet et grâce à lui il avait échappé à l'Ennui, à la Mort, à la Vie.
Tout entier il s'était lancé dans une quête de création sans fin, sans lendemain, sans but précis, avec une hargne dévastratrice et néanmoins salvatrice.
Les filles le fuyaient mais la Musique pansait ces plaies ouvertes, qui ne cicatriseraient certainement jamais mais au moins elles ne seraient plus à vif, léchées qu'elles seraient quotidiennement par sa Muse évanescente.
Et puis merde, maintenant tout ça était vu comme de l'égoïsme par les gens qu'il rencontrait.
Savaient-ils ? Son histoire, son désespoir latent, sa rage intérieure, le feu qui le consumait ?
Savaient-ils qu'il se sentait mal en compagnie de personnes dont la réussite sociale l'écrasait, lui coupait le cerveau en fines lamelles ? Qu'il avait envie de tuer les hommes normaux à la peau parfaite, presque de les pendre nus dans une forêt, les laissant agoniser là pendant des jours ?
Pourquoi cette haine envers la normalité ?
Devenir normal c'est la perte de l'inspiration.

lundi 17 novembre 2008

Sore Throat.

Putain, ça sonne comme un nom de groupe de hardcore de merde.
Mais le fait est que c'est récurrent, comme la foule qui se presse tous les ans dans les magasins au moment de Noël pour acheter des trucs : l'hiver, j'ai mal à la gorge toutes les deux semaines.
ça râpe, ça irrite, ça use, ça ronge.
Je devrais peut-être faire plus de sport afin de renforcer mon système immunitaire.
Mais je hais le sport.
Scorsese qui filme les Stones en tout cas c'est cool, qu'on aime ou pas Jagger et sa bande. ça a égayé mon dimanche matin embrumé.
Vendredi j'ai enregistré dans le studio d'un ami à la campagne, quelques chansons avec my mate Sergio on bass. That was fuckin' cool, et on a 4 chansons en plus pour se décider sur celles à choisir pour le passage en studio de décembre.
On a de la pop, de l'ultra-pop, un truc un peu funky (!), un truc un peu VUesque, tout ça sonne un peu brouillon et spontané mais il y a de l'idée.

mercredi 12 novembre 2008

AC/DC Party.

It was awesome.
Pure fun, mate !
Je suis arrivé avec Mr Collipark, conseiller et homme d'affaires (très) avisé (lui, pas les affaires, encore que) et je suis reparti avec lui, à l'aube.
On a même vu le soleil se lever sur la route, l'haleine pleine de café, fatigués mais heureux.
Heureux parce que la soirée fut merveilleuse, merci Mr Ullmann.
Le son était énorme, le lieu (la Flèche d'Or) rempli, et l'ambiance bien plus qu'au rendez-vous.
J'ai donc joué "Ride on", ballade bluesy étirée sur plusieurs minutes, et Dieu que j'ai pris mon pied... j'en ai même enlevé celui du micro, par accident je précise, et non pour copier Sir Mercury ! Quoique l'idée est assez charmante...
En sortant de scène, interview avec Paris Première et Canal, souvenir d'une époque pas si lointaine où l'omniprésence des caméras faisait partie de mon quotidien.
Week-end prochain : travail sur des pré-prods. J'ai hâte !



Merci à Karine Lopez, et au téméraire Stéphane Portier pour les photos.

vendredi 7 novembre 2008

Me in a rock'n roll band.

Etrange journée que celle d'hier...
Temps pluvieux.
Au travail dès 7h30.
Puis directement après, je cours dans le train pour Paris, sans payer bien sûr.
J'écris des paroles, yeah yeah yeah. Je francise "Drunk in Paris", défi qui me paraissait impossible le matin-même.
Je suis fier de moi.
Bon, ce texte n'a pas encore passé le "test de la relecture du lendemain", qui consiste à se repasser les quelques lignes griffonnées l'esprit reposé et dénué de toute euphorie créatice.
J'ai même peur de le relire.
Bref.
J'arrive dans le 18ème, quartier de la Goutte d'Or, je prends une mousse dans un bar où les vieux jouent aux dés, puis me dirige vers la salle de répet, ce grand Fou de Nicolas Ullmann m'ouvre, et on commence à bosser sur Ride On avec un fuckin' rock'n roll band, with Yarol on guitar. Yeah, gonna change my evil ways !
Rendez-vous ce soir à la Flèche d'Or pour la suite.
Ci-dessous quelques photos du concert de samedi dernier, with my mates The Boogeymen.




(Merci à Tilie pour les photo : Festival Overdrive with the Boogeymen)

mercredi 5 novembre 2008

Sometimes I feel so happy, sometimes I feel so sad

Yup, sometimes life's a bitch.
Les semaines sont rudes en ce moment, la dépression guette, je deviens cyclothymique.
Mon compte bancaire souffre d'une hémorragie, il se vide comme un veillard sénile qui répandrait ses excréments dans un service de gériatrie touché par la crise.
Travailler plus pour gagner plus et dépenser plus, et ainsi vivre moins.
Et comme si ça ne suffisait pas des gens me traitent de loser, me tordent l'âme, me mettent la pression, parlent dans mon dos, par peur d'affronter ma colère et ma haine.
J'en viens à jalouser tout ce qui peut s'apparenter à une quelconque forme de réussite sociale, je me sens tellement inférieur avec mes obsessions qui me vrillent constamment le cerveau.
Ce week-end j'ai joué dans un festival rock avec mes comparses les Boogeymen, au coeur d'un trou perdu à la campagne.
Balance étrange = éclate sur scène.
Aujourd'hui, m'amuser quand je joue (tiens, marrant ça) est une priorité, la vie est bien assez fade comme ça.
Et puis après le gig on a rencontré plein de gens, bon ok le trajet du retour fut quelque peu longuet mais qu'importe.
Je suis également en recherche de financement pour l'enregistrement d'un disque, j'ai pour projet de mettre éventuellement un de mes poumons/reins (voir ce qui est le plus utile) en vente à cette fin.
Je sais que personne ne viendra me prendre la main : cette perspective m'effraie énormément et me galvanise à la fois.




Merci au courageux Stéphane Portier pour ces photos.

mercredi 29 octobre 2008

So come on, please.

Le feu a pris.
Plus qu'ici, on ne l'imaginait.
C'est fou !
Bon, je tiens quand même à clarifier quelques petits trucs par rapport à des choses lues ça et là qui m'ont quelque peu gêné aux entournures.
Reprenons depuis le tout début.
Back to the month of May : juste après ma sortie de Nouvelle Star, j'enregistre "Be my Baby" dans le studio de mon ami Aslak, comme un clin d'oeil à la chanson qui m'avait servi d'étendard aux castings parisiens.
Août : avec François Berthier on décide de faire un clip.
On réfléchit au scénario, et mon ami et néanmoins manager Töm a la lumineuse idée de coller au texte de la chanson, dans tout ce qu'il a de plus "possessif" : "Be my Baby", c'est une supplique non ? Un cri du coeur, presqu'un ordre.
Bien sûr on se dit que tout ça sera second degré.
Puis on se dit que ce serait pas mal de dédicacer ça à Virgnie Efira.
Pourquoi ?
Pour continuer dans le clin d'oeil à l'émission de M6.
Moi l'idée du gars qui pète un câble après s'être fait viré d'un jeu télé me plaît beaucoup... et puis je suis fan de "Calvaire", de "Barracuda", ne l'oubliez pas !
D'autre part, Virginie est une fille qui a beaucoup d'humour, que j'aime beaucoup et que j'embrasse.
Et puis finalement ce clip et cette chanson, c'est un peu pour fermer une parenthèse... clore d'une façon originale un chapitre de ma vie, avant d'en entamer un autre, avec un nouveau projet : mais ça, c'est une autre histoire dans laquelle vous me suivrez, je l'espère.

vendredi 24 octobre 2008

mercredi 22 octobre 2008

Save the cheerleader, save the world

Check my video on Myspace, Youtube and Dailymotion.
Enjoy.

mardi 21 octobre 2008

Da Rehearsals

De retour d'un week-end de répétitions à la campagne, wouah que ça fait du bien.
Le son du groupe se peaufine, les compos se dessinent, et moi j'ai l'humeur assassine.
Non c'est pas super vrai mais c'était pour la beauté du geste.
Je pense sérieusement à créer un endroit de culte dédié au Docteur Lulu et aux juges félins originaires de Belgique.
Ai maté deux films superbes mais qui n'ont rien à voir ensemble (et c'est peut-être bien ça qui les rend superbes) : "Walk Hard (ou la vraie vie de Dewey Cox)" et "Paris".
Au passage, la chanson "Walk hard" est un petit bijou, steel guitar à l'appui.
Et (deuxième et second) au passage : je cherche quelqu'un qui sache jouer de la steel guitar pour une séance de studio.
Ci-dessous, quelques souvenirs d'un concert qui ne se passait pas dans un bar (oui, ça arrive).

jeudi 16 octobre 2008

Sweet Painted Lady






Tiens, pour une fois je ne vais déverser ici ma bile lacrymale de pseudo-Martyr à l'ego malade, je vais juste laisser parler les images... et remercier le public Belge ainsi que toute l'équipe de l'Escalier.

lundi 13 octobre 2008

Ah, Belgium.


Revenu de Belgique, après un séjour assez fou...
Retour sur la journée de vendredi, un de ces jours où vous vous demandez pourquoi vous vous êtes levé.
Sans entrer dans les détails je me suis retrouvé à courir sur une route bondée de voitures dans le but de ramasser une centaine de feuilles éparpillées, le dos suintant et l'oeil hagard.
Oui je sais, ça ressemble à un cauchemar.
Puis on a roulé sur mes lunettes.
Je continue ?
J'ai attrapé la crève.
Encore ?
J'ai regardé la Star Academy.
Une journée étrange, en somme.
Qui ne présageait rien de bon pour le concert du lendemain.
Mais que nenni : c'était sans compter sur l'accueil des Belges de l'Escalier à Huy.
Le trajet fut cool, avec Monsieur Collipark en guise de louable accompagnateur, et Elton John (circa "Goodbye Yellow Brick Road") et les FOW, petits princes du songwriting pop parfait en guise de compagnons de route soniques.
Et donc à 17h arrivée à Huy, charmante ville non loin de Liège.
La soirée fourmille d'anecdotes : retenons la réservation de notre hôtel au nom de Liam Gallagher et la désignation des toilettes sous le nom de "Jokes" (ou un terme approchant).
Voix brisée après le concert, public magnifique, ambiance de folie.
Je veux retourner là-bas !!!
(merci à Véro pour la photo)

vendredi 10 octobre 2008

Bobby lived with Patty

J'ai "C Moon" de Mc Cartney dans la tête, et j'ai revu les Feebles, de Peter Jackson.
Je suis fan.

jeudi 9 octobre 2008

Fond Memories

Souvenirs (récents) d'un concert mémorable...
Je sombre dans l'oubli collectif à mesure que le temps passe.
Les bars ne me font pas peur.
C'est là que j'ai commencé.
Il n'y en a que pour eux.
Moi je ramasse les miettes.
Jetez.
Donnez.
Moi je prends.
Je survis et ourdis mes plans en secret.
Mais peut-être que lorsque je les dévoilerai à la face d'un monde incrédule il sera alors trop tard.



(photos du magnifique Stéphane Portier)

mercredi 1 octobre 2008

Don't shoot me.

Le vent souffle, la pluie tombe et ma gorge me brûle doucement. Ici c'est la fin d'un cycle. Je ne continuerai pas, on ne m'a pas repris. J'en suis peiné et heureux à la fois... Le début de quelque chose de nouveau ?
Et cette biographie d'Iggy Pop en livre de poche que j'ai jamais le temps d'acheter : ça va être l'occasion de le faire.
Et mine de rien, j'ai du boulot.
Tout s'est accumulé.
J'ai développé une addiction au café.
Hâte de retrouver les affres de la création, l'angoisse de la page blanche.
Je ne serai jamais un jeune cadre dynamique, beau, bien rasé, en pleine ascension sociale, drôle et charismatique, jouant au poker le mardi soir et au tennis le dimanche matin, avec un plan d'épargne logement depuis 5 ans, cotisant pour ma retraite, avec l'esprit de compétition.
J'ai choisi (?) la déviance, le hasard (donc peut-être devrais-je me mettre au poker ?), les tripes saignantes, suintantes et gorgées de douleur (miam ?), la Musique du Diable.
On the road again, comme dirait l'ami Willie.
(photo de Stéphane Portier)

jeudi 25 septembre 2008

Rideau.

Merci à toutes celles et ceux qui sont venus aux derniers concerts.
Je termine ma semaine musicale à Compiègne, et ensuite je me retire.
Exil en Belgique, puis écriture, composition, et retour indéterminé.

mardi 23 septembre 2008

Antibes sous la pluie.

Eh oui, il suffit que je pointe mon nez dans le Sud pour qu'il y pleuve !
Bon, ok sorti de l'avion le ciel était au beau fixe, mais vers 18h, après les balances, le temps s'est mis à changer.
J'ai pris peur et me suis réfugié à l'hôtel.
Quel concert.
Une joie également de retrouver quelques amis.
Et puis les gens, éminemment sympathiques, les enfants et les ados qui vous prennent en photo, ceux qui sont fascinés par le côté télé.
S'ils savaient... s'ils connaissaient ma vie.
Maaaaaaaaa viiiiiiiiiie.
C'est de Alain Barrière ça, non ?
Dur quelquefois d'expliquer à plusieurs reprises dans une soirée qu'apparaître dans la petite lucarne ne m'a pas servi à grand chose, m'a fait perdre pas mal de choses et a énormément ébranlé l'image que j'avais de moi.
Alors on trouve des parades : "ouais, je travaille sur un album" ; "ça m'a amené pas mal de contacts".
Putain je suis dark.
Alors après une après-midi dominicale dans le train et un retour fracassant dans la vie active lundi matin, je me dis en ce mardi que je dois apprendre à relativiser : depuis ce télé-crochet je bosse avec des gens bien. Des gens passionnés et talentueux, que ce soit dans la photo, dans la musique ou dans le management.
Je me dis que je suis une belle tête de con quand même, toujours à me plaindre.
Calimero, quelqu'un ?

(Thanxxx to Karine Lopez)

vendredi 19 septembre 2008

I'm so tired

Waouh. Je me demande comment je tiens encore debout.
Rentré à 4h cette nuit après une soirée un peu folle au Globo.
Ah les soirées Ullmann c'est quelque chose.
Seulement, conjuguer ce mode de vie avec un boulot (enfin, plusieurs boulots) est quelque chose de quelque peu... ardu dirons-nous.
Mais je suis là, fidèle au poste, et demain je me mettrai en route aux aurores pour Antibes. Je profiterai de l'hôtel pour travailler quelques chansons que j'ai en chantier.
Mon ami Patrick Eudeline disait hier que chanter ça n'est pas du plaisir, ce ne doit être que souffrance et travail.
Quand je vois la tête que je fais sur certaines photos, je ne suis pas loin d'adhérer à ses dires en ce qui concerne le côté souffreteux.

(Photo du talentueux Stéphane Portier)

mercredi 17 septembre 2008

Drunk in Paris ?

Je voulais intituler ce post "The nitty-gritty", car ça correspond bien à l'éthique de ma vie du moment, jusqu'au moment où j'ai reçu dans ma boîte mail une proposition de projet concernant la mise en place dans certains magasins "branchés" de la capitale d'une boisson alcoolisée portant mon nom. Bon, c'est à l'étude, donc je vous fais confiance pour garder ça secret, mais pour les fêtes de Noël vous devriez tous pouvoir vous biturer la gueule en mon nom.
Vous porterez des toasts jusqu'à l'écoeurement en pensant à mon cerveau fracturé.
Les journées sont longues, je n'arrête pas, je travaille, je travaille, je travaille plus. Pour gagner plus, mais mon compte souffre d'une hémorragie grâce aux dettes contractées suite à l'émission-phare du printemps sur M6.
Dove sont des enc..és.
Est-ce que j'ai certains de leurs produits dans ma salle de bains ?
Si c'est le cas, penser à écrire un post-it dans la journée afin de tout jeter ce soir.
Demain je fais partie d'un jury rock'n roll au Globo, ça va être marrant, faut juste que j'arrive à l'heure car je finis tard.
Je trouve ça absurde, comique et tragique à la fois : me saigner aux quatre veines, travailler dans tous les sens la journée afin de subvenir à mes besoins, et parallèlement à tout ça, certaines nuits je me transforme en Kristov, celui qui chante (comme dirait Michel) et qui est quelquefois invité dans les soirées.
Est-ce qu'ils savent que je suis concassé, fragile et pauvre ?
Ce week-end je pars à Antibes, un peu de soleil ne peut certainement pas faire de mal à ma peau blafarde.
Puis on se remettra au boulot pour les concerts à venir.


(photo de Williams)

lundi 15 septembre 2008

Pain is so close to pleasure

Lundi, retour au boulot...
Merde je déteste ce que je viens d'écrire.
Bref.
Les deux derniers concerts ont été enrichissants, décevants, positifs, négatifs, AC, DC, plein de promesses, frustrants, déviants, influencés par la venue Papale.
La frustration est-elle à la base de TOUT ce que je fais ?
Fustration de ne pas voir plus de gens à mes concerts (est-ce ma faute ?), frustration de ne pas pouvoir broyer ma guitare (parce qu'après je n'aurai pas les moyens d'en racheter une, même une Squier).
Un concert des Boogeymen se prépare, et tiens, voici une photo de moi au Globo, soirée mémorable. J'y reviens, ce jeudi 18 septembre, je ferai partie d'un jury rock'n roll, ça risque d'être drôle.

mercredi 10 septembre 2008

Les Reptiliens

Je me lance dans divers projets. Je ne sais si mon organisme va tenir, si ma constitution fragile va supporter tout ça, mais qu'importe. Au pire, il y a les drogues.
Bon, toujours est-il qu'en rentrant hier, exténué, je me suis vautré dans le canapé.
D'un oeil éteint, j'ai regardé "Desperate Housewives", pourtant l'une de mes séries préférées.
Je commençai à tourner de l'oeil et me préparai à rejoindre ma couche lorsqu'en zappant sur la Grande TF1 j'entendis le jingle de mon émission préférée.
Toute la fatigue accumulée depuis 7h15 du matin s'envola soudain.
Disparue.
La question que je me pose est : pourquoi est-ce que j'atteins quasiment l'orgasme en matant ces pauvres hères désoeuvrés, jaloux et possédant tous le même appartement blanc et décoré de façon aberrante ?
Est-ce qu'il existe un coffret DVD ?
La meilleure émission du PAF n'est pas reconnue à sa juste valeur, aidez-moi dans mon lourd combat.
Rejoignez-moi dans ma Croisade.

mardi 9 septembre 2008

Bourgeois tu m'as trahi.

Parfois quand je vais dans les toilettes de gens qui sont plus aisés que moi, ou qui ont réussi leur vie, je me plais à uriner à côté.
Je me sens mal à l'aise en société, mais je me fais peur car j'ai de moins en moins de mal à être aussi hypocrites que certaines personnes que je côtoie et qui me perforent lorsque j'ai le dos tourné.

lundi 8 septembre 2008

How to disappear completely and never be found

Vernissage d'expo photo + concert des Rascals vendredi soir : après une semaine harassante, voilà qui conclut fort bien les choses. Alors bien sûr j'ai dormi sur le retour, mais rassurez-vous (enfin je dis ça, peut-être que ma survie vous importe peu, finalement) je ne conduisais point.
Confirmation que le mauvais goût fait partie intégrante de ma nature: je parle souvent s'excréments et j'aime les Manic Street Preachers.
J'ai passé mon dimanche à me préparer mentalement pour la semaine qui arrive (TRES chargée, mais c'est une perspective assez excitante) et j'ai composé une petite ritournelle au riff arpégé en La Mineur.

mercredi 3 septembre 2008

Wouldn't it be nice ?

Waouh. Les dates tombent en ce mois de septembre. ça pleut même !
Efficacité du Tömanager en ces temps bientôt automnaux.
De mon côté, ma schyzophrénie est à son apogée : je ne sais où donner de la tête et les projets se bousculent, s'entrechoquent entre eux.
Je me sens quelque peu excité, mais perdu également.
Je m'éparpille, si vous voulez.
Vous voulez ?
Pardon.
Et c'est marrant, même si je garde un souvenir désastreux de mon passage à la télé, qui a quand même foutu une partie de ma vie en l'air, paradoxalement c'est depuis ma sortie de la petite lucarne que je fais des rencontres artistiques extraordinaires.
Ah oui, et je suis à fond dans les Beach Boys en ce moment.

lundi 1 septembre 2008

The Boogeymen

De retour au boulot après un week-end assez mouvementé...
Léger retour dans le temps : départ jeudi midi pour Bruxelles avec The Man Who, dans le TGV nous rencontrons Why Care et P.S., puis nous devisons comme nous avons coutume de le faire pendant la durée du trajet (court ma foi).
Arrivés à la gare de Bruxelles nous nous engouffrons dans un taxi puis on arrive à l'hôtel où nous sommes censés passer la nuit, mais qui nous sera utile surtout pour répéter et composer une chanson dylanienne en diable.
On se décide ensuite à sortir un peu faire les touristes du côté de la Grande Place (magnifique) et on croise au détour d'un bar à bières le grand Sail on Sailor.
Sur les coups de 19h30 un autre taxi nous emmène à la grande soirée de rentrée d'un magazine TV : petits fours, vedettes de la télé-réalité et champagne à profusion
en seront les ingrédients principaux.
Deux ou trois heures plus tard on doit néanmoins se réveiller et se mettre sur le départ pour Paris : un concert des Boogeymen a lieu le soir-même, à la Mécanique Ondulatoire.
Paris et ses places impossibles à trouver quand justement on a besoin de garer sa voiture pour aller faire la balance.
Mais on retombe sur nos pattes et les réglages se font dans la bonne humeur grâce à la sympathie des ILMN et à l'hospitalité du Maître des Lieux, Fred.

Un kir et un kebab-bousilleur d'estomac plus tard, c'est à notre tour de jouer.
L'endroit est génial, une sorte de Cavern à la française.
Que c'est bon de rejouer en électrique devant des gens !
Je jubile et en fais, pour cette raison, un peu trop, mais qu'importe je m'amuse comme un enfant, et Dieu sait que ça faisait longtemps.
Alors pour marquer le coup je pète une corde.
Les chansons sont rallongées, on medleyise à fond les gamelles (vive l'accouplement contre nature entre "Be my Baby" et "Last Christmas" de Wham! ou de "Stand by me" et "Crocodile Rock").
Il y a de plus en plus de monde et il fait de plus en plus chaud au fur et à mesure que le concert avance, mais à un moment il faut se rendre à l'évidence : nous devons rendre les armes et mettre un terme au concert.
Merci Greedo, Black Mamba et The Man Who.
Merci Tömanager, Stéphane, Fred.
Merci au cafard du kebab.

jeudi 28 août 2008

Motion Picture Soundtrack

Je pars pour Bruxelles ce midi, afin de me rendre à une soirée organisée par un magazine de cinéma, ça va me faire du bien. Et demain : CONCERT !!!

lundi 25 août 2008

The loser in the end.

Le concert du 29 approche... Je me demande bien s'il y aura du monde. Entre les gens qui promettent de venir mais qu'on ne voit jamais, ceux qui ont par pure coïncidence quelque chose de prévu ce soir-là, ceux qui en ont rien à foutre, dur de se faire une idée à l'avance.
Donc je flippe.
Mais bon, le fly est fait, j'en parle autour de moi, et puis surtout je répète. Enfin ON répète. Car je rejoue en groupe, et ça fait du bien.
Pas encore sûr du nombre de projets musicaux que je veux mener à bien, mais même de façon informelle (pour l'instant) ça fait du bien de retoucher un manche de guitare électrique et de faire gronder le larsen.
On redevient un gosse, quoi !
Avant-hier séance d'écriture à 4 mains avec The Man Who sur une toute nouvelle chanson née lors d'une jam récente, et qui sera certainement jouée vendredi. Pure glam-rock !!! Yeah.

lundi 18 août 2008

Flyer.

Cathy's Clown

Le sang coagulé créait des taches sombres et sèches sur le sol.
Je léchais avidement ce liquide noirâtre déposé par celle qui m'avait tant offert, au temps des caresses.
« Pourquoi tant de haine » me dis-je subrepticement.
Les mots frappaient, bousillaient mon cerveau malade.
L'arc-en-ciel, l'autre soir, laminait le ciel gris de ses nervures colorées.
Les mots !
Les mots.
Utiliser des mots, des mots qui correspondent à ce que l'on veut entendre au moment T.
Qu'est-ce qu'elle voulait entendre ?
Je me devais de la rassurer, comme un homme l'aurait fait.
En suis-je seulement un ?
Ai-je parcouru assez de chemin pour me qualifier ainsi ?
Je me suis arrêté. Quand reprendrai-je la route ?
Elle ne m'a mené nulle part mais Dieu qu'il faisait bon marcher dans les prairies verdoyantes et luxurieuses de mon ambition perdue.

samedi 16 août 2008

I hate myself.

J'ai retrouvé un texte griffonné dans ma poche, le papier se déchire de tous les côtés, donc je le recopie ici pour ne pas le perdre ;) :

Ils l'ont regardé se rouler par terre,
se donner la Mort au travers
du sacro-saint écran juste après l'hiver

Exsangue et blessé, sur le pavé
Hénesse a su sucer le Père
et lui offrir sur un plateau un Enfer

Refrain : J'avais tout laissé, pour plaire aux ménagères
Pour prendre mon pied/Voir l'autre côté
Et j'ai tant déçu, "chanteur sans univers, gentil mais ennuyeux"
Et j'ai fait la guerre, sans avoir su donner le frisson sacré

On m'a présenté celui qui sait,
l'Opaque dont le souffle fait taire


(à terminer)

jeudi 14 août 2008

Josh Groban is my friend.

Hier soir j'ai regardé "Into the Wild".
Superbe film, superbes chansons youngiennes de Vedder dedans, magnifuck.
Je DOIS trouver le temps d'aller voir "The Dark Knight" en salle.
Et puis putain je rejoue du rock, les enfants.
ça fait tout bizarre, j'ai ressorti mon électrique, pleine de poussière et de coups (qui datent du temps où je faisais des concerts de rock'n roll), mon ampli Fender et roule ma poule.
Raaah merde, je hais quand sortent de ma cavité orale ces expressions populaires.

lundi 11 août 2008

Life is tough... and then you die.


Riri, Fifi et Loulou (pas nécessairement dans cet ordre sur la photo) sous coke et interprétant "My Butterfly" devant un parterre de notables médusés.

mercredi 6 août 2008

Pre-gig photo shoot session man.


Blouse blanche au-dessus de mon T-shirt clownesque, clim' à fond les manettes, je me pose un peu pour "blogger" au beau milieu de ma journée de travail.
Le temps passe complètement différemment ici, c'est fou.
Je me gave de cafés, je les essaie tous, c'est gratuit : longs, au lait, cappucino, ... Mes nerfs s'en ressentent, mais au fond (bien au fond) ça m'endort et me permet de ne pas me lamenter sur mon sort.
Mes chansons trottent tout au long de la journée dans ma tête.
Mon téléphone est coupé, et bizarrement ça m'apaise.
Je me souviens du concert de Radiohead auquel j'ai assisté début juillet : PASSION. Drivés par la passion ces petits Oxfordiens.
C'était beau à voir.
Et à entendre.
Tout ça c'est loin maintenant.
Je vais devoir me battre pour monter mes projets, mais peut-être qu'ainsi j'en tirerai une fierté certaine ?
Comme le dit mon pote Cédric, tout ça ne peut que nourrir nos chansons.

lundi 4 août 2008

The Last Waltz

Concert vendredi soir : immense sentiment de solitude, jusqu'à ce que The Man Who n'investisse la scène à mes côtés...
J'ai réalisé que je n'en pouvais plus de jouer seul, aussi cette prestation sera la dernière de votre serviteur, jusqu'à ce qu'il trouve des acolytes prêts à le suivre dans ses délires psychotiques.

jeudi 31 juillet 2008

News of the world.

Yeah, votre serviteur est omniprésent dans la presse locale : le Parisien (où l'on parle justement de ce blog, c'est fou non ?), l'Observateur, et le Courrier Picard.
ça fait du bien de se sentir un peu reconnu, surtout en ces temps un peu troubles.

mercredi 30 juillet 2008

It's time for something biblical.

Cheveux coupés.
Court.
Barbe rasée.
J'en avais plus qu'assez de voir cette gueule dans le miroir.
J'ai bien essayé les barrettes dans les cheveux, mais apparemment un autre gars (qui a pondu un album sympa mais légèrement soporifique et trop parsemé de chansons tenant uniquement debout grâce au charme élégant du name-dropping) a déposé un brevet masculin sur cette trouvaille ingénieuse.
Ensuite je suis lessivé.
Et je commence à travailler vendredi.
Un emploi.
Un vrai.
Pas comme la musique.
C'est vrai, quoi, j'ai cru naïvement qu'avec ce tremplin télévisuel j'allais pouvoir en vivre, mais qu'est-ce que tu croyais pauvre con ?
Allez, retourne bosser, gagner ta croûte, il faut payer le loyer.
Réparer tout ce que tu as cassé.
Fêlé.
Mais merde c'est à l'intérieur de mon crâne que c'est fêlé.
Broyé.
Bancal.
M* m'a tuer.
Obligé de retrousser mes manches.
Putain, j'aurais dû continuer la belle route que j'avais entamée, cette première partie de Aaron était cool, le chemin se traçait, mais non j'ai pêché par Envie mon Père, pardonnez-moi, j'ai voulu davantage et j'ai croqué la pomme cathodique.
J'ai voulu la gloire facile, les paillettes, mais c'est fini, tout ça.
L'un des rares points positifs, c'est que désormais je sais ce que je veux.
Mais toujours cette foutue impression d'être dans un état transitoire...
C'est peut-être une force, après tout ? Ce sentiment diffus de se sentir inachevé, comme en transhumance vers une destination inconnue de mon cerveau.
Enfin bref.
Hier, journée qui a tutoyé les extrêmes : on porte des lave-linges sur 3 étages le matin et le soir on joue de la guitare avec The Man Who sur les toits, le vent dans les cheveux (oui, j'en avais encore à ce moment-là) et les gens de la rue pour spectateurs.
Moment de grâce, comme figé pour l'Eternité.
Vendredi soir je joue en plein air, j'espère que le mauvais temps ne sera pas de la partie. En parallèle deux gros projets qui me tiennent à coeur se mettent peu à peu en place ces jours-ci.

mardi 22 juillet 2008

Summer in the city.

Il fait beau en ce moment.
ça peut apaiser les tourments, rendre la vie un peu plus belle.
On se souvient alors des moments passés, enfant, à passer ces 2 mois à faire tout et rien, à rêver, à vivre sans rien attendre de précis, mais putain que c'était bon.
Quelquefois des odeurs se rappellent à nous et la nostalgie, celle-là même qui est si floue et sur laquelle on ne parvient pas à coller un souvenir bien précis, se ramène et nous colle un beau frisson.
En parlant de frisson(s), voilà 2 gars qui ont le pouvoir de m'en filer, et pas qu'un peu.
Le premier parce qu'il m'apporte beaucoup et qu'il est tout, et le second parce que sans lui je ne ferais peut-être pas de musique aujourd'hui. Qui a dit "et ça serait pas plus mal ?"
Non mais.
(thanxxx to François Berthier)

vendredi 18 juillet 2008

Out of tune, maybe.

Ma guitare était désaccordée au TNT Show, bordel.
J'ai mis plus d'un mois à m'en rendre compte, mes oreilles me lâchent.
Ainsi que ma Art et Lutherie, ben ouais putain (2 gros mots déjà) ça fait une dizaine d'années que je le trimballe ce vieux bout de bois... mais je l'adore.
Ce serait cool néanmoins de pouvoir m'acheter une nouvelle acoustique.
Et une nouvelle électrique.
Je ne vous demande pas de dons (quoique) mais je rêve...
Et je compose à tout va, mais sans prendre le temps de peaufiner mes idées.
J'y vais comme un bourrin.
Je ne prends pas le temps de m'arrêter.
Pourquoi, merde ? (3... il est temps de te calmer, Christophe)
Le temps glisse sur ma peau, elle est loin l'époque où j'étais perméable.
Tout à l'heure à la boulangerie, des gens m'ont reconnu.

mercredi 16 juillet 2008

"My songwriter Hero"

J'ai composé 3 chansons aujourd'hui...
Des semaines sans rien, et là bam (ou "Kazam", ou autre onomatopée chipée dans les vieux Batman 60's) : c'est grave ?
Je remarque aussi que j'ai utilisé 2 fois de suite le mot "purée" dans des posts précédents.
Je vais consulter, c'est décidé.

mardi 15 juillet 2008

Hénesse m'a tuer.

Je regarde la bande-annonce de l'Ile de la Tentation.
Personne n'est à l'abri, ça dit.
De... ?
Prise hors-contexte, cette phrase ne veut strictement rien dire.
Enfin tout et rien, quoi.
Moi je me rends compte que certaines choses lancées en l'air s'affinent peu à peu.
ça prend du temps, d'accord, mais bon.
Le parti pris visuel va-t-il choquer le bourgeois ?
Suis-je vraiment fou ?
Galérer, ça veut dire quoi au juste ?
Est-ce qu'on doit payer longtemps pour les erreurs commises ?
Hâte de jouer et d'envoyer la purée.
Hâte d'arrêter les guitares-voix, qui en deviennent vomitifs.
Temps de merde, je suis enrhumé tous les matins.
L'équipe se met en place, et j'ai reçu un message de Krystal qui me remercie d'aller sur sa page, que mon soutien compte beaucoup, alors que je n'ai jamais foutu les pieds sur son Myspace.

mercredi 9 juillet 2008

One Vision.





Purée, quelle semaine que la semaine dernière...
It was rock'n roll mes Frères.
Enregistrement en studio le lundi, mardi total nervous breakdown, puis mercredi deux concerts : le premier à l'Entrepot devant des bloggeurs blasés (mais des organisateurs enthousiastes et vraiment sympathiques, d'ailleurs checkez ça : http://www.dubucsblog.com/), et le second au Globo, soirée complètement foutraque et déjantée dont je me souviendrai longtemps.
Une courte nuit plus tard, on ("on" étant la somme des plusieurs personnalités abritées par mon cerveau de plus en plus abîmé) a remis ça à la Flèche d'Or, avec Ivan au son (quel bonheur) et Julien aux percus (kewwwwwwl) sur 3 morceaux.
Public clairsemé, mais quelques personnes qui m'avaient promis de venir étaient là, et ça m'a donné le sourire. Les autres, eh bien... que dire ?
Rien.
Courte nuit encore une fois chez des amis, enthousiasme Tömesque devant les bootlegs de sa Majesté.
Avion tôt le lendemain matin, départ pour Nice, puis Cavalaire, j'adore ce nom, ça fait penser à un vieux western.
Sur place retrouvailles avec des anciens, plage, wouah ça fait du bien de nager, loin, loin, loin. A un moment on a plus envie de revenir.
Balances, son nickel, puis concert, devant 2000 ou 3000 personnes.
ça change de la veille, mais on joue moins de chansons, et pas de compos, un peu peur que ça effraie le chaland.
Cette semaine compos, écriture, et attente de la mise en ligne de nouvelles photos qui DECHIRENT et de la chanson enregistrée la semaine dernière.

He fucked it up.


Il a échoué.
Et ça me hante.

lundi 30 juin 2008

These are rock hard times.

Yeah, rencontre avec des gens. Des gens bien. Enfin je pense. Marrant. Quand on écrit "des gens bien", "bien" ne prend pas de "s".
Bref.
Mon pote Nico m'a filé une chanson, une pépite, bon reste à trouver le titre, mais c'est somme toute un détail puisqu'il y a déjà l'ossature du truc, la mélodie vocale et le texte.
Hier enregistrement de maquettes et répet avec Lwi (ou Lui, pour le pas le citer), un fan de Tyler Durden tout comme moi.
That was fuckin' cool.
J'attends la vidéo shootée il y a peu de "Drunk in Paris" avec mon pote Romain avec impatience, il doit la finaliser ces jours-ci.
Et aujourd'hui on the road again, je prends le train direction la capitale.
Semaine chargée : concerts, répets, maquettes.
Et j'ai hâte de mettre en ligne les photos de Flavie histoire d'enfoncer le clou.
Mais pour être à la hauteur de ces photos il faut... bosser, bosser, bosser.

vendredi 27 juin 2008

Remember when you used to be a rascal.

Prendre une nouvelle année, ça fait mal comme dirait l'autre Christophe...
enfin, passé un certain stade en même temps on s'y fait.
Concert à la Loco avant-hier soir, super salle, navette constante entre les 3 étages, ambiance assez folle, anarchique et rock'n roll comme j'aime.
Y a même les Shades qui ont tout pété dans la loge et qui ont renversé une table à 5 centimètres de ma guitare. Si eux ont les moyens de s'en acheter plusieurs, moi en tout cas c'est la seule folk que j'ai, alors merde les gars ! ;)
Attention quoi.
Be careful.
Ecriture de chansons aujourd'hui, espoir de les enregistrer ce week-end.
Plein de CDs à écouter : Johnny Cash, Polnareff, Wild Beasts.

mardi 24 juin 2008

In Bleeker Street.

Réduction d'un artiste à sa capacité à procréer, en négligeant involontairement ses chansons, ses concerts.
La pseudo-popularité qui s'étiole de jour en jour.
"Le temps a passé, seules restent les pensées" (Michel Polnareff)
La rage de réussir, malsaine, car elle sous-tend dans le cas K. une envie d'écraser tels des cafards les gens qui lui ont cherché des poux.
Ouais, les insectes.
J'allais oublier les blattes.
Lire des choses pas très sympathiques au gré de mes pérégrinations nocturnes sur la Toile.
Prestations de merde, aseptisées, transparentes, comme voilées.
Je suis bien mieux dans les limbes.
Je suis comme les deux voyageurs du Loup-Garou de Londres, je préfère pénétrer à mes risques et périls dans la Lande, dans les sentiers interdits, quitte à ce que la route soit plus longue et la Croix plus lourde.

lundi 23 juin 2008

I'm with the band.


Petite photo de mon passage à St-Lô (merci Claire ;)
Je fomente mon coup d'éclat, je réfléchis à mon futur line-up, au son de celui-ci, je découvre, hébété, les Wild Beasts, qui risquent de bien plaire à un pote à moi...

dimanche 22 juin 2008

Almost Famous

Rentré de St-Lô, malade. Encore. Depuis 2, 3 jours, en gros depuis la veille du concert.
C'est insupportable.
Une allergie chronique, mais qui cette fois a dégénéré.
Nez bouché, yeux qui brûlent, cette subtile envie de les déchirer, cette impression de presque jouissance lorsqu'on les frotte sans s'arrêter, toux légère, chat cotonneux dans la gorge, enfin que du bonheur.
3 heures environ pour arriver sur le lieu du concert, peur qu'il pleuve ou qu'il vente, au contraire le beau temps fut au rendez-vous, ainsi que les gens sympathiques (qui ne savaient plus si je venais de la Star Ac' ou de NS) et les sandwiches graisseux agrémentés de frites molles, semblables à des verges fatiguées.
Le concert fut bref mais intense, les lunettes descendaient sous l'effet de la transpiration abondante et du soleil pleine face.
Une très bonne soirée, beaucoup de monde, de chaleur humaine.
J'espérais enregistrer ce dimanche, mais le surmenage et la maladie m'ont forcé à annuler.
A contrecoeur.

jeudi 19 juin 2008

Whenever this world is cruel to me

Journée amiénoise hier : j'y ai revu pas mal de gens, ai traîné en ville, me suis fait agripper le bras, et puis avec un pote on a shooté une vidéo bien roots à l'ancienne (avec un cadre verdâtre et vaseux) de ma toute nouvelle chanson, "Drunk in Paris" (titre non définitif).
Les canards et les poules d'eau ont rythmé à leur façon cette ode à l'éthylisme, et du coup j'ai hâte de voir le résultat.
Puis soirée avec Mr Glam-rock à se montrer des compos, rituel d'une irrégularité sans failles mais auquel nous nous prêtons dès que l'état d'esprit (mélancolique hier soir pour ma part... wouah les rimes, bravo K.) convoqué par le rosé est là.

lundi 16 juin 2008

In the heat of the night

Tout juste revenu de Direct 8, grands moments là-bas, rencontres avec des gens dont on se faisait des a prioris assez fake fake fake, comme quoi...
Tout arrive.
Ecoute d'un songwriter qui m'a mis une claque.
Faut que je bosse ! ;)
Et au passage, que je me remette au sport.
Ma boulimie de projets prend des proporions pantagruelesques : j'espère pouvoir shooter une vidéo d'une nouvelle chanson cette semaine avec un pote, un truc roots et à l'arrache (comme ça a toujours été le cas jusqu'à maintenant, ben ouais pourquoi changer les bonnes habitudes : c'est dans les vieux pots, etc...)
Hé hé.
Et puis j'enregistre bientôt de nouvelles maquettes, je dois également travailler mon set pour la Fête de la Musique, de nouvelles options de concerts tombent, et ça c'est cool.

samedi 14 juin 2008

Lazing on a Sunday Afternoon.

Fatigue extrême, complaisante, qui me fait me dire que les limbes sont belles, Dieu qu'elles sont belles, et que l'estime de soi est une valeur qui s'étiole dès lors que le sommeil devient disparate.
Choix de photos, les planches sont magnifiques, putain que je suis content, et puis le travail porte ses fruits, pas mal de concerts de prévus, tout ça grâce au Tömanager, l'homme pluridisciplinaire et multi-facettes dont j'avais grandement besoin.
Faste fête vendredi soir, dans un cadre de ouf, puis hier les Nuits de Feu dont je n'ai hélas vu que le début. Je devais faire partie du jury mais au dernier moment on ne m'a pas donné le matériel pour voter. Dommage, j'aurais aimé me trouver du côté de ceux qui jugent, après tout ce temps passé à être disséqué sous les projecteurs.
Aujourd'hui repos (du moins j'espère), préparation de l'émission de télé de demain soir, et puis travail sur mes toutes nouvelles compos... Miam.

mardi 10 juin 2008

Pawisse.

En cyber, dans la capitale.
A Nation.
Suis arrivé hier matin.
Répétitions ce matin.
Les deux phrases sont devenues une phrase, partagée avec Peter Sunson.
Les deux anomalies du casting ensemble.
Les deux rock and folkeux qui vont faire un concert ensemble le 18 juillet à Lagarde.
Envie d'écrire, un bouquin pourquoi pas, sur l'envers du décor.
ça me taraude pas mal j'ai envie de dire.
Il fait beau, je vais aller prendre l'air, demain on est enfermé alors il faut profiter !
Visiter les beaux quartiers.

dimanche 8 juin 2008

Waitin' for the train

Douleur à l'oeil, dérangeante.
Beau temps = allergies.
Je pars d'ici 1h pour Paris, afin de répéter mes 2 phrases pour le Grand Show tout entier dédié à la gloire du gagnant.
Du coup cette nuit j'ai surfé un peu sur Google en tapant "Kristov" histoire de me refaire un peu mal en lisant la bile déversée à l'époque. Et puis y a des trucs qui m'ont plu, des gens qui ont saisi le truc.
Des personnes qui ont compris la geek-attitude.
Geeks Unite.
Nerd ? Non, pas quand même.
Bon, à part ça, des dates plutôt pas piquées des hannetons se profilent à l'horizon, et ça c'est cool.
Et j'attends les résultats du shoot de samedi avec impatience, exactement comme j'attendais le mardi soir quand j'étais en CE2.

samedi 7 juin 2008

Time

(ma chanson préférée de Bowie, soit dit en passant).
Photoshoot ce matin.
C'était rapide et bon.
Maquillé comme une voiture volée.
J'ai gardé le make-up et j'ai déambulé ce soir dans les rues avec ma gueule de cocaïné terminal, juste histoire de voir les réactions sur les faces des gens.
Comme d'habitude, ça chuchote de toutes parts, jamais en face ça c'est certain.
Peur ?
Provocation ?
Envie de faire rire ses amis ?
Peut-être vaut-il mieux ne pas savoir au final.
Ai revu un pote hier, quasi-Londonien désormais, j'espère aller le voir chez lui très bientôt.
Demain c'est Messe, et lundi matin je pars pour Paris, revoir tous mes camarades télévisuels, ça va être drôle.
Yes.
J'ai envie de me remettre à composer sérieusement.

vendredi 6 juin 2008

Give my love to Rose.

Hier je me suis endormi.
En pleine journée.
ça ne m'arrive que TRES rarement.
Bon, ok, ce fut après l'absorption en quantités massives de très bon vin, dans un restaurant parisien, mais quand même, mince quoi.
Très bon repas cependant.
En plus on m'a offert le nouveau Weezer ! Je vous le conseille, ainsi que MGMT, The Last Shadow Puppets et le Live at Folsom Prison de Johnny Cash.
Bon, et puis l'après-midi a été rythmée par des photoshoots (bientôt sur ma page !!!), une vidéo où j'ai eu ma première expérience de lip-sync... j'ai super hâte de voir le résultat.

mercredi 4 juin 2008

Lack of iron and of sleeping

Yeah, hypra désolé de ne pas avoir pu bloggé hier, mais la journée fut chargée, je ne suis même pas rentré chez moi...
ça a commencé le matin par des essais dans un showroom, fringues Castelbajac et Beatles en pagaille, le cerveau embrumé un tantinet malgré plusieurs cafés ingurgités.
Puis vint l'heure de la pause-repas : je ne vous conseille pas les sandwiches Subway.
Moment anthologique dans ma courte vie ensuite, puisque j'ai pénétré dans les appartements d'un de mes héros, Patrick Eudeline.
Pour achever cette lumineuse journée, nous avons ourdi avec une fine équipe des plans photographiques, à venir. Wait and see !
Après une courte nuit dans le canapé d'un couple d'amis j'ai pris le train, une douche, un café, puis me suis rendu aux balances de mon concert d'aujourd'hui, qui avait lieu, en plein air, sur la pelouse d'un hôpital psychiatrique.
Je m'y étais déjà produit il y a quelques mois, mais à l'époque c'était dans l'enceinte de l'établissement.
Cet après-midi le temps fut fluctuant, mais la pluie évitée, les gens au rendez-vous et l'expérience étrange, fascinante, drôle, émouvante et destabilisante.
Tout ce que j'aime.

lundi 2 juin 2008

Fuck Ikea

Les grands magasins, attendre, bouillir, ne plus arriver à respirer, les couples modèles ou qui essaient de se persuader qu'ils s'aiment en achetant des chambres à coucher choisies dans un commun élan sur le nouveau catalogue, les enfants traumatisés par des visites à répétition dans ces enceintes aseptisées, le jus d'orange façon Tang qui en devient presque pétillant, l'attente interminable aux caisses, le retour vers des Temps Oubliés où l'on haïssait au plus haut point la chaleur des lieux qui nous paraissaient sans intérêt, l'argent qui se déverse dans une hémorragie orgiaque, tout cela dans le but de se construire un cocon rassurant, artificiel et semblable à des milliers d'autres.

dimanche 1 juin 2008

Tales from the South

Revenu tout juste de mon périple dans le Sud...
Quelle aventure, mes amis.
Déjà on descend de l'avion, il pleut ! Alors que je m'attendais à un temps de rêve : raté.
Bon, bien sûr par la suite ça s'est amélioré mais quand même.
Mince.
On nous conduit sur le lieu du concert, qui va avoir lieu sur une plage.
Il y a pire comme cadre.
Bon, ok il y a du vent, mais le décor me dépayse grave et ça c'est cool.
Balances, réglages, boeufs, on déconne, puis on va se reposer à l'hôtel, et le concert débute, je joue au fil du set quelques reprises, je me fais plaisir en guitare-voix, avec pour seul plafond le Ciel.
Les gens sont là en masse, et même s'ils viennent me voir comme ils viendront voir les ex-candidats de l'année prochaine le contact est toujours bon.
J'ai un peu de mal avec cette étiquette mais c'est aussi grâce à cette émission que le public qui se déplace à mes concerts s'est élargi.
Curiosité ? Freak show on the road ? Réel engouement pour mes compos ?
Purée j'en sais rien, d'ailleurs je ne prends pas le risque de jouer mes chansons.
Après le show rencontres avec les gens, discussions sympathiques sur la plage, puis repas nocturne sous les étoiles et sortie en boîte arrosée de champagne après un trajet en voiture dont je suis encore étonné d'être sorti vivant.
Le lendemain, le petit déjeuner a lieu au Mc Do du coin, puis séance de dédicaces funny funny, même Géante j'ai envie de dire.
Le concert du soir a lieu encore une fois près de la mer et ça fait du bien.
L'hôtel où l'on loge est superbe, la vue est magnifique et je vais me ressourcer quelques minutes sur les rochers. Méduses mortes et yachts sans le lointain me fascinent et arrêtent pour quelques instants le cours de mon existence speedée.
Arrivés sur le lieu du crime à venir, on checke vite fait les guitares puis l'on se retranche dans les loges pour déconner et jouer quelques reprises de Bowie, The Verve et Oasis pas piquées de hannetons.
Le spectacle commence, il fait un peu froid, je suis fatigué et légèrement amer.
Mais les gens sont au rendez-vous et il est hors de question de les décevoir alors j'y vais à fond.
Ensuite on mange, très tard, je disserte sans savoir m'arrêter sur des sujets sujets (2 répétitions volontaires dans ce blog, sauras-tu les trouver) à polémique, on boit du rosé puis on fonce dans une autre boîte, cette fois située sur une plage.
After matinal après tout ça sur le port de Saint-Tropez avec des croissants et des pains au chocolat succulents.
Je dors 1h à l'hôtel puis on reprend l'avion pour la capitale, avec dans la housse déchirée de ma guitare le Uncut spécial Bowie qui me remplit de bonheur.

jeudi 29 mai 2008

A Freak show on the road

Journée bizarre... les yeux rougis, le teint blafard... Je suis fatigué. Exténué. Dépassé.
Passionné. Hyperactif.
Tout ça à la fois.
Beaucoup pour un seul homme me direz-vous, mais j'ai la chance d'abriter plusieurs personnalités.
Oh, elles cohabitent, pour le meilleur quelquefois, pour le pire souvent.
J'en souffre bien entendu, mais ça m'aide dans certaines situations également.
Je songe à l'internement.
Cool, mercredi je joue dans un hôpital psychiatrique, peut-être que je ne prendrai pas de billet retour.
A part ça, la nuit va être courte, je pars aux aurores prendre l'avion direction le Sud ("on dirait le Sud, le temps dure longtemps"... nous verrons ça) pour deux concerts, à Hyères et au Lavandou.
Ma guitare m'accompagne, ainsi que mon Ipod que je suis en train de recharger.
Ce petit séjour va me faire du bien et me requinquer pour la semaine chargée qui m'attend.

mercredi 28 mai 2008

The Living Dead

Déambuler dans Baltard, ivre with my brother, jubilatoire...
Sentir de nouveau l'odeur des chiottes où l'on stressait inutilement, tout vous remonte à la gueule et avec le recul vous vous dites que vous auriez dû prendre toute cette aventure comme il se doit : en s'en foutant royalement ; avec le recul c'est facile.
L'hypocrisie des gens des paillettes est fascinante, il faut faire le tri, certaines personnes sont dignes de confiance et l'attitude n'a pas changé, chez d'autres c'est décevant.
Heureusement j'ai des projets.
Sinon ce serait déprimant et tout ce truc de taux de popularité me pourrirait de nouveau. Il y a des relents, c'est sûr, mais ça va beaucoup mieux, merci.
On ne meurt pas en sortant d'une émission de télé. Je rejoins Steeve.
Mais pour certaines ménagères c'est le cas.

mardi 27 mai 2008

It's raining again

Revenu de Levallois-Perret, où j'ai donné un concert, ultra plaisant...
La pluie a coulé à flots durant le trajet mais qu'importe !
Parallèlement à ça, je dors peu et les effets de ce manque de sommeil commencent à se faire ressentir : j'ai l'impression d'être dans une réalité alternative, de ne rien contrôler, que j'évolue dans le coton et que les gens qui me parlent s'adressent à une entité vide et amorphe.
Pendant une chanson du récital je me suis laissé emporter par le tumulte et j'ai ressenti le vertige.
L'ivresse.
Champagne !

lundi 26 mai 2008

A blog is born.

Yeah,
de retour de studio, on a commencé avec Aslak à bosser sur la version de "Be my baby" et je viens de me rendre compte qu'on l'a enregistrée trop lente.
Argh...
Bon, la journée va faire figure d'entraînement on va dire !
Plein de bonnes idées ont germé.
Il y a du pain sur la planche comme dirait ma boulangère, mais tout cela est assez excitant ma foi.
Je vous laisse, je m'en vais écouter le deuxième album des Raconteurs.