jeudi 31 juillet 2008

News of the world.

Yeah, votre serviteur est omniprésent dans la presse locale : le Parisien (où l'on parle justement de ce blog, c'est fou non ?), l'Observateur, et le Courrier Picard.
ça fait du bien de se sentir un peu reconnu, surtout en ces temps un peu troubles.

mercredi 30 juillet 2008

It's time for something biblical.

Cheveux coupés.
Court.
Barbe rasée.
J'en avais plus qu'assez de voir cette gueule dans le miroir.
J'ai bien essayé les barrettes dans les cheveux, mais apparemment un autre gars (qui a pondu un album sympa mais légèrement soporifique et trop parsemé de chansons tenant uniquement debout grâce au charme élégant du name-dropping) a déposé un brevet masculin sur cette trouvaille ingénieuse.
Ensuite je suis lessivé.
Et je commence à travailler vendredi.
Un emploi.
Un vrai.
Pas comme la musique.
C'est vrai, quoi, j'ai cru naïvement qu'avec ce tremplin télévisuel j'allais pouvoir en vivre, mais qu'est-ce que tu croyais pauvre con ?
Allez, retourne bosser, gagner ta croûte, il faut payer le loyer.
Réparer tout ce que tu as cassé.
Fêlé.
Mais merde c'est à l'intérieur de mon crâne que c'est fêlé.
Broyé.
Bancal.
M* m'a tuer.
Obligé de retrousser mes manches.
Putain, j'aurais dû continuer la belle route que j'avais entamée, cette première partie de Aaron était cool, le chemin se traçait, mais non j'ai pêché par Envie mon Père, pardonnez-moi, j'ai voulu davantage et j'ai croqué la pomme cathodique.
J'ai voulu la gloire facile, les paillettes, mais c'est fini, tout ça.
L'un des rares points positifs, c'est que désormais je sais ce que je veux.
Mais toujours cette foutue impression d'être dans un état transitoire...
C'est peut-être une force, après tout ? Ce sentiment diffus de se sentir inachevé, comme en transhumance vers une destination inconnue de mon cerveau.
Enfin bref.
Hier, journée qui a tutoyé les extrêmes : on porte des lave-linges sur 3 étages le matin et le soir on joue de la guitare avec The Man Who sur les toits, le vent dans les cheveux (oui, j'en avais encore à ce moment-là) et les gens de la rue pour spectateurs.
Moment de grâce, comme figé pour l'Eternité.
Vendredi soir je joue en plein air, j'espère que le mauvais temps ne sera pas de la partie. En parallèle deux gros projets qui me tiennent à coeur se mettent peu à peu en place ces jours-ci.

mardi 22 juillet 2008

Summer in the city.

Il fait beau en ce moment.
ça peut apaiser les tourments, rendre la vie un peu plus belle.
On se souvient alors des moments passés, enfant, à passer ces 2 mois à faire tout et rien, à rêver, à vivre sans rien attendre de précis, mais putain que c'était bon.
Quelquefois des odeurs se rappellent à nous et la nostalgie, celle-là même qui est si floue et sur laquelle on ne parvient pas à coller un souvenir bien précis, se ramène et nous colle un beau frisson.
En parlant de frisson(s), voilà 2 gars qui ont le pouvoir de m'en filer, et pas qu'un peu.
Le premier parce qu'il m'apporte beaucoup et qu'il est tout, et le second parce que sans lui je ne ferais peut-être pas de musique aujourd'hui. Qui a dit "et ça serait pas plus mal ?"
Non mais.
(thanxxx to François Berthier)

vendredi 18 juillet 2008

Out of tune, maybe.

Ma guitare était désaccordée au TNT Show, bordel.
J'ai mis plus d'un mois à m'en rendre compte, mes oreilles me lâchent.
Ainsi que ma Art et Lutherie, ben ouais putain (2 gros mots déjà) ça fait une dizaine d'années que je le trimballe ce vieux bout de bois... mais je l'adore.
Ce serait cool néanmoins de pouvoir m'acheter une nouvelle acoustique.
Et une nouvelle électrique.
Je ne vous demande pas de dons (quoique) mais je rêve...
Et je compose à tout va, mais sans prendre le temps de peaufiner mes idées.
J'y vais comme un bourrin.
Je ne prends pas le temps de m'arrêter.
Pourquoi, merde ? (3... il est temps de te calmer, Christophe)
Le temps glisse sur ma peau, elle est loin l'époque où j'étais perméable.
Tout à l'heure à la boulangerie, des gens m'ont reconnu.

mercredi 16 juillet 2008

"My songwriter Hero"

J'ai composé 3 chansons aujourd'hui...
Des semaines sans rien, et là bam (ou "Kazam", ou autre onomatopée chipée dans les vieux Batman 60's) : c'est grave ?
Je remarque aussi que j'ai utilisé 2 fois de suite le mot "purée" dans des posts précédents.
Je vais consulter, c'est décidé.

mardi 15 juillet 2008

Hénesse m'a tuer.

Je regarde la bande-annonce de l'Ile de la Tentation.
Personne n'est à l'abri, ça dit.
De... ?
Prise hors-contexte, cette phrase ne veut strictement rien dire.
Enfin tout et rien, quoi.
Moi je me rends compte que certaines choses lancées en l'air s'affinent peu à peu.
ça prend du temps, d'accord, mais bon.
Le parti pris visuel va-t-il choquer le bourgeois ?
Suis-je vraiment fou ?
Galérer, ça veut dire quoi au juste ?
Est-ce qu'on doit payer longtemps pour les erreurs commises ?
Hâte de jouer et d'envoyer la purée.
Hâte d'arrêter les guitares-voix, qui en deviennent vomitifs.
Temps de merde, je suis enrhumé tous les matins.
L'équipe se met en place, et j'ai reçu un message de Krystal qui me remercie d'aller sur sa page, que mon soutien compte beaucoup, alors que je n'ai jamais foutu les pieds sur son Myspace.

mercredi 9 juillet 2008

One Vision.





Purée, quelle semaine que la semaine dernière...
It was rock'n roll mes Frères.
Enregistrement en studio le lundi, mardi total nervous breakdown, puis mercredi deux concerts : le premier à l'Entrepot devant des bloggeurs blasés (mais des organisateurs enthousiastes et vraiment sympathiques, d'ailleurs checkez ça : http://www.dubucsblog.com/), et le second au Globo, soirée complètement foutraque et déjantée dont je me souviendrai longtemps.
Une courte nuit plus tard, on ("on" étant la somme des plusieurs personnalités abritées par mon cerveau de plus en plus abîmé) a remis ça à la Flèche d'Or, avec Ivan au son (quel bonheur) et Julien aux percus (kewwwwwwl) sur 3 morceaux.
Public clairsemé, mais quelques personnes qui m'avaient promis de venir étaient là, et ça m'a donné le sourire. Les autres, eh bien... que dire ?
Rien.
Courte nuit encore une fois chez des amis, enthousiasme Tömesque devant les bootlegs de sa Majesté.
Avion tôt le lendemain matin, départ pour Nice, puis Cavalaire, j'adore ce nom, ça fait penser à un vieux western.
Sur place retrouvailles avec des anciens, plage, wouah ça fait du bien de nager, loin, loin, loin. A un moment on a plus envie de revenir.
Balances, son nickel, puis concert, devant 2000 ou 3000 personnes.
ça change de la veille, mais on joue moins de chansons, et pas de compos, un peu peur que ça effraie le chaland.
Cette semaine compos, écriture, et attente de la mise en ligne de nouvelles photos qui DECHIRENT et de la chanson enregistrée la semaine dernière.

He fucked it up.


Il a échoué.
Et ça me hante.