jeudi 8 juillet 2010

Je m'enlaidis et c'est cool.

ça fait 2 semaines sans le truc, bizarre mais je sens davantage mes pieds dans le sol, la connexion quoi.
Tardif, mais sympa le sentiment.
A côté de ça, mauvais choix il y a un an. Peut-être ?
Attendons un peu avant de nous prononcer plus avant à ce sujet, mais je le sens bizarre.
Je me plonge de fait dans des intégrales, des bouquins passionnés, je me laisse subjuguer, j'observe, essayant de défier la jalousie, de m'interdire d'être frustré.
J'emmagasine, j'éponge.
ça ressortira, comment j'en sais rien encore.
Je compose, j'écris, en silence, pour qui pour quoi j'en sais rien non plus, je change mes méthodes, je me bouscule, je bois du café la nuit en crevant de chaud, je simplifie tout en gardant mon amer intérêt pour les septièmes.
Simple mais pas si simple.
Il faut salir.

samedi 3 juillet 2010

Digressions nocturnes (on veut ma peau).

Le son de la vie, tumultueux.
Je ne suis pas d'ici, je ne suis nulle part à ma place.
Je suis allé trop loin dans mes obsessions, le temps a passé et a fait son oeuvre.
Sur la psyché et le corps.
Spirale autodestructrice qui me casse les couilles, et qui surtout ne m'a pas mené bien loin.
La musique panse mes plaies, mais elle me fait beaucoup de mal aussi.
Enfin, pas la musique mais la façon dont je la conçois : INVESTISSEMENT TOTAL.
Le truc qui te ronge l'âme 24h/24.
Jusqu'à ce que je reclaque.
Le calme plat me terrifie dans ce domaine. Oh, il y a bien un concert au Bus Palladium fin juillet, et une pelletée de chansons sur lesquelles je travaille en ce moment (ça me permet d'avoir l'esprit occupé) mais le projet n'avance pas des masses.
Je me demande si j'ai fait les bons choix, à certains moments déterminants j'avais peut-être la tête ailleurs, qui sait.
Je l'ai toujours eue ailleurs.