vendredi 12 mars 2010

Où est mon slim ?

Bon, j'écris ça juste avant de partir au boulot.
Ouaip, 3 tafs ça fait beaucoup pour un seul homme, je sais, mais la solution c'est que j'ai choisi délibérément de devenir schyzophrène, ainsi j'endosse tour à tour telle ou telle personnalité en fonction de tel job, et le tour est joué.
Hé hé.
Pas con le zouave.
Malgré ça c'est dur et j'en chie des ronds de chapeaux.
Merde, on dirait du Audiard.
Ou du Bernie Bonvoisin.
Bref. Toujours est-il que "malgré tout ça", je fais encore de la musique. Je me bats pour elle, comme les Enfoirés.
Le concert à Songeons, dont les fonds ont été reversés à Haïti, était vraiment cool, avec mon nouveau copain Monsieur Delecourt au piano, qui est un peu le Pino Latouca du rock indé, on s'est éclatés sur des compos et des reprises d'Elton John, de Lou Reed et d'Oasis.
Bouffée d'oxygène, en plus y avait plein de hippies hyper à gauche, du coup je me sentais dans mon élément.
Moins d'agents immobiliers et plus de hippies, voilà peut-être la solution.
Bref.
Ensuite est venu le concert au Scopitone avec Ken Stringfellow, grand moment mes amis, très rock'n roll la presta de Monsieur, il assure le bougre.
Surréaliste moment.
Passé.
Maintenant je dois travailler le Bataclan, qui arrive à grand pas.
Tour de chauffe au Bus Palladium la veille.
Je ne déclenche pas l'excitation, je socialise rarement, mais je suis un chanteur populaire qui a eu son petit succès dans les prisons et les hôpitaux psychiatriques.

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