lundi 12 octobre 2009

A fond de cale et au bout du rouleau.

tu étais là et je me suis pris une fenêtre dans la gueule, en même temps qu'une veste, je t'ai montré l'étendue des possibles.
quant à mon implication émotionnelle, tu as pu vérifier qu'elle était là.
et bien là.
je ne mets pas de majuscules au début de mes phrases, comme dans le Journal d'un vieux dégueulasse.
sur l'étai du boucher, un amas de protubérances gerbantes, et tous ces gens qui attendent leur carne.
les vieux qui veulent désosser et rogner avec ce qu'il leur reste de dents.
quand il en reste.
"on part en vacances où, chérie, l'été prochain ?"
prévoir ses vacances en janvier/février c'est le summum du cool et du luxe dans une société minée par la crise.
les bourgeois sont chiants et les pauvres aussi.
où je me situe bordel, dans l'échelle sociale ? Cauet, lui, s'emmerde pas, il change pas de chemise, le noir ça lui va bien remarque.
mais où est charly oleg, vingt Dieux ?
il me manque tellement en ces temps gris et mornes.
Les connards de Koh-Lanta sont peinards sur leur île, loin de mes soucis, je sais même pas s'il leur arrive de penser à mes problèmes.
les lionceaux adaptaient mal. les Beatles restent les Beatles.
j'écouterai pas ce qui vient de sortir, juste parce que j'ai pas envie, et j'aimerai toujours ce que t'aimes pas.
Quand t'aimeras quelque chose, je le détesterai, sans même le connaître ni l'écouter.
Réflexe pur d'auto-défense du carnassier en milieu hostile.
On joue à la Lune bientôt.
ça sonne très Tintin.
Faut que je relise l'Etoile Noire, tu sais.
Le Tintin tellement fin du monde que ça m'avait secouté, gamin.
Ligne claire bousculée, Hergé ivre ?
Je me frotte à l'incompréhension, je manque de tomber, chaque jour.
Hier c'est arrivé, et j'ai pas envie de me relever.

1 commentaire:

isatagada a dit…

Mais tu as remis les majuscules ;-)
Le temps d'écrire, on se remet debout.

La route peut sembler longue. Mais une fois arrivé au bout, on la regrette toujours.

Il n'y a que la route qui en vaille la peine ...