jeudi 21 janvier 2010

Haine franche.

On m'a pété mon essuie-glace arrière, sûrement des connards.
J'aurais aimé les prendre en flagrant délit et leur exploser une bouteille de gin presque vide sur le haut du crâne, afin d'entendre un cri de fille, comme un pincement vif dans l'air frais de ma bonne vieille ville.
L'Ombre est pas contente ces jours-ci, alors elle râle dans mon dos, et gna gna gna et gna gna gna, elle est aigrie et le fait savoir à la Terre entière, pourrisseuse de vies, pouvoir dévastateur de la fausse bourgeoisie même pas décadente.
Connaissent rien à l'art, ces gens-là.
Tu crois qu'ils ont déjà lu du Bukowski ? Le crado Buk, celui de Nouveaux contes de la folie ordinaire.
Possible, mais seulement des extraits dans Telerama : non, il ne s'agit pas de cette frange-là de bourgeois en fait.
L'Ombre ne m'aime pas, elle diffuse son venin inoffensif mais fortement odorant et j'en ressens les effluves, ça me glace les sangs bordel.
Ai vu le film sur Gainsbourg, ai bien aimé sa folie et ses libertés, c'était un bon moment.
Vais jouer pour Haïti, le 27 février, tout simplement parce que ça craint et que je déteste Jean-Pierre Pernaut, qui m'a toujours fait penser à une huître prise d'un orgasme, comme figée pour l'éternité dans l'extase sous-marine.

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