Je paye, je crache.
Je deviens vénéneux, je vois plus la fin, je vois plus le jour ; tu te souviens du brouillard dans "Les Autres" ?
Ben le matin pour moi, c'est ça, les routes de campagne sans fin, avec du Creedence ou du Lennon, des best-of rayés bien sûr, sinon ça serait pas moi.
Et ma vie se congèle ainsi, se fige, se cristallise, et la facilité du truc serait de s'enfoncer dans cette médiocrité, cette fadeur, mais merde je m'y refuse.
Je tourne en rond néanmoins, comme un lion qui entasse de la colère, de la hargne, sans broncher, presque méticuleusement. Et les rares moment où on me donne une scène de fortune, en ce moment je les chope au vol et je me donne en spectacle, pathétique funambule déversant sa bile fangeuse devant un parterre ne sachant que faire de ses mains.
Le micro devient phallique, les chansons un exutoire nécessaire.
De plus en plus, le son des instruments amplifiés me rend dingue, hystérique.
Et le doux son des instruments folk m'apaise et me pousse à écrire des choses pastorales.
Cette dichotomie s'accentue d'année en année.
Qu'est-ce que ça donnera en 2011 ?
On est en droit de se le demander.
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1 commentaire:
Salut. D'après ce que je vois tu ne tiens plus ce blog ces derniers temps.
Aujourd'hui, j'avais un air dans la tête qui honnêtement m’obsédait. Alors j'ai cherché. Taper sur google "Si tu t'en veux même un peu, de m'avoir fait pleuré". Rien. Ce n'est que vers 15h00 que je m'en suis souvenue. Je n'avais entendu cette chanson qu'une seule fois: le 16 mai 2010 à un concert caricatif pour l'association Ela.
Et un an plus tard elle me revient. J'ai recherché ton nom de scène, suivi My Space, écouté cette chanson qui m'avait absorbée il y a un an.
Puis finalement je suis atterrie sur ton blog. Tu le relis parfois? Tu n'as pas l'air d'être super positif. Pourtant je sais pas si tu t'en rend compte que même si tu es terriblement frustré de ne pas réussir à évacuer tout ce que tu as dans les tripes, tu as une chance pourtant incroyable. Car tu as un talent. Tu sais faire quelque chose dont tu peux être fier. Ce n'est pas mon cas, de même que ce n'est pas le cas de beaucoup.
Enfin bref, je m'étale un peu (beaucoup ?) sur mon com' de ton blog, tu m'en excuseras. Au final je voulais juste dire que j'aimais beaucoup tes chansons et d'autres traits de ta personnalité semblent intéressants. Ici tu sembles vrai, il m'a semblé reconnaître l'artiste que j'avais vu et observé en concert malgré les conditions déplorables qui t'ont été imposées.
Bonsoir bonne continuation, même dans les mauvais jours.
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